
Merci pour les encouragements !
Le voyage était un peu différent, par les véhicules moins confortables (pas la Range...), les équipements modestes, savoir tenir lire une carte, naviguer à la boussole. Pas de téléphone portable ou cellulaire. Pour le reste, l'autonomie est toujours indispensable pour le carburant, l'eau, la bouffe, la mécanique. Par contre beaucoup moins de voyageurs qui peuvent te dépanner en cas de besoin, t'informer, etc
A l'époque il y avait déjà des problèmes dans le grand Sud entre l'Algérie, le Mali et Niger. Au Mali c'était les policiers et militaires qui détroussaient les voyageurs ou des bandits de grand chemin qui n'hésitaient pas à tuer pour deux fois rien. Maintenant Al Qaïda a pris le relai. Je regrette vraiment que toutes ces zones soient quasiment inaccessibles maintenant car ce sont à nouveau les pauvres qui grappillaient les miettes du tourisme qui en subissent les conséquences. Ils ont déjà assez de problèmes sans en rajouter !
En Afrique noire il y a toujours un pays en révolution ou en passe de l'être. Début 1985 quand nous sommes arrivés en Haute Volta (Eh oui çà a changé après), il venait d'y avoir un gros coup d'Etat et il y avait le couvre-feu à Ouagadougou. On se faisait braquer partout et le voyage à nouveau prenait encore "une autre dimension". Le Niger était alors comme un refuge qu'on on arrivait de là. Deux ans après c'était l'inverse.
Ouaip, Leo : Un Saurer pour le gros matériel, un Pinz pour ouvrir la piste et toi derrière pour bouffer la poussière

! Je retiens bien la proposition !
Ne t'en fais pas, quand je revois toutes ces images... j'ai les pieds qui me grattent ! (En Afrique on dit que tu va voyager quand c'est le cas !).
Au Sud de l'Adrar, les pistes sont très ensablées et pour éviter de bouffer la poussière de l'autre, on se donnait rendez-vous à un point particulier puis chacun faisait sa piste. On a passé souvent par des endroits et situations très différentes.
Bon, je me remets au travail !
