Salut jcphas
jcphas a écrit : ↑25 févr. 2025 10:03
Je laisserais le cablage existant pour l'alternateur.
Sur le plan, tu noteras que la batterie moteur n'est plus dans la baie moteur mais dans la cabine. Donc, j'ai besoin d'un câble plus grand (environ 1,2 m). Et comme il est plus grand, sa section change aussi.
La bonne question, c'est pourquoi mettre la batterie moteur dans la cabine ?
Je prévois des passages dans des zones à températures (très) négatives et comme une batterie plomb-acide perd 1/3 de sa puissance à 0°C (et la moitié de sa puissance à -18°C), je veux pouvoir démarrer sans attendre l'été...
Donc, je mets la batterie au chaud (avec son petit bonnet sur la tête).
La seconde (bonne) raison est que je me garde également la possibilité de pouvoir changer cette batterie plomb-acide (quand elle sera morte...) par une batterie LFP. Et comme il est impossible (actuellement...) de charger une LFP par température négative, elle aura besoin elle aussi d'être au chaud (avec une écharpe en plus du bonnet).
jcphas a écrit : ↑25 févr. 2025 10:03
Je ferais 3 départs avec protection par fusibles. 1 pour le treuil actuellement la protection n'est pas suffisante (treuil 335A/ protection 300A). 1 compresseur, 1 chargeur DC/DC.
- Le treuil bénéficie de la protection de 2 disjoncteurs !
Tu noteras que les 2 batteries peuvent se connecter en parallèle par l'intermédiaire du gros coupe-circuit rouge à 4 positions sur le positif de la batterie cellule et qui peut distribuer 0/1/2/
1+2.
Notons aussi qu'il y a 1 disjoncteur de 300A en sortie de
chaque batterie. Donc, 2x300 = 600A de protection. Car je veux pouvoir ponter mes 2 batteries en cas de besoin urgent de grosse intensité (panne de la batterie moteur, treuil, compresseur).
N'oublies pas que ce treuil est donné pour une consommation de 335A à 100% de sa puissance... et à +/-20°C. Mais au bout de x minutes d'utilisation (tu sais quand tu commences à treuiller, mais jamais quand tu vas finir) la température peut monter de plusieurs dizaines de degrés supplémentaires (ne mets jamais ta main sur le moteur du treuil au bout de 10 minutes de fonctionnement... sauf si tu savoir savoir si tu peux y cuire ton steak) et sa résistance interne va donc augmenter proportionnellement. Donc consommation supérieure pour une efficacité inférieure...
Et ça, c'est sans compter la pointe de puissance nécessaire lorsque le moteur du treuil démarre en pleine charge...
Petit aparté à savoir :
On a 2 types de batteries assez différentes au niveau de leurs caractéristiques. Une batterie au plomb-acide a une résistance interne bien supérieure à une batterie LFP. Donc, quand je couple les batteries, la demande en énergie ne sera pas répartie équitablement entre elles. Le treuil tirera donc environ 2/3 de ses besoins sur la batterie LFP et 1/3 sur la batterie PbSO4 (mesure faite "a bisto de nas")
- Le compresseur a son propre disjoncteur de 60A
- Le chargeur DC/DC a aussi ses 2 disjoncteurs : 60A en entrée et 60A en sortie (recommandations Victron, voir doc Orion 12/12-30 § 4.2 page 6)
- Le MPPT a son propre disjoncteur de 40A
- Le chargeur/convertisseur a son propre disjoncteur de 150A côté DC (plus son fusible MIDI interne de 150A), plus le 10A en entrée AC et le 6A en sortie AC
- Le panneau PV a son disjoncteur double pôle de 16A
- La sortie "Distribution chauffages" a son propre disjoncteur (estimation haute à 100A car il me faut calibrer les fils et "qui peut le plus peut le moins") ET des fusibles (1 par circuit)
- La sortie "Distribution cellule" a son propre disjoncteur (estimation haute à 50A) ET des fusibles (1 par circuit)
Je n'ai pas mis 3 protections mais 10 en CC (+11 fusibles derrière) et 2 en CA. Ça devrait suffire
N'oublions pas qu'un disjoncteur (ou un fusible) sert avant tout à protéger le fil électrique qui est derrière d'un éventuel court-circuit et des surchauffes, plus que pour protéger l'appareil qui y est connecté. D'où l'importance du calibrage du fil en fonction de sa longueur, de sa section, de l'intensité qui y circule et de la chute de tension que l'on tolère à l'arrivée.
Et lorsqu'un conducteur change de section pour se séparer en x autres circuits, il faut pouvoir protéger efficacement chaque section en fonction de ses propres caractéristiques physiques (longueur, section) et de l'intensité maximale y circulant...
Si ça en intéresse certains, je peux partager ma feuille Excel qui permet de déterminer la section, la longueur et/ou l'intensité maximale (possibilité de changer 2 variables pour trouver la troisième), en fonction de la tension de ton circuit (12 ou 24V) et du pourcentage de chute de tension maximale que l'on tolère/accepte (chez moi <2.5%), plus un choix PAR segment de circuit.
Sans compter le soin apporté à l'installation (et la classe du fil utilisé, 5 ou 6 chez moi)...
Tu noteras qu'il y a jusqu'à 3 étages de protection :
- le disjoncteur en sortie de chaque batterie (avec du câble de 70mm²) jusqu'au busbar (barrette de regroupement des connexions principales)
- un disjoncteur sur chaque sortie du busbar vers le gros matériel (ou vers les boîtes à fusibles de distribution) avec des câbles de 10 à 25mm²
- un fusible qui protège chaque circuit de distribution "utilisateur" avec des fils de 1.5 à 4mm²
... et tout ça sans compter les fusibles internes à certains appareils (exemple : le Multiplus 12/800 a un fusible MIDI de 150A, voir sa doc, § 4.2 page 8 )
jcphas a écrit : ↑25 févr. 2025 10:03
Pour les PS, utilité du disjoncteur? Un branchement direct sir le mppt est bien.
Non, car au branchement initial du MPPT (ou en cas de réinitialisation), celui-ci ne doit pas être alimenté par les panneaux PV (recommandation Victron, voir doc du MPPT 100/50, § 4.6 page 12). C'est pour ça qu'il y a un ordre de connexion et déconnexion (symbolisé sur mon schéma par l'étiquette verte/rouge sous le MPPT).
Et je tiens à pouvoir isoler électriquement chaque élément sans sortir la boîte à outils et trouver ce putain de PZ2... merde, c'est une empreinte PH qu'il me faut...
jcphas a écrit : ↑25 févr. 2025 10:03
Protection des repartiteurs 12 V trop élevé (faire un bilan de puissance) de plus voir si les repartiteurs supportent les intensités.
Les répartiteurs sont des boites à fusibles et l'intensité maximale supportée est de 100A chacune (données du fabriquant). C'est marqué sur mon plan (sur les boîtes à fusibles elles-mêmes) : "Imax Tot 100A ; Imax unit (par circuit) 30A".
Sans savoir ce qu'il y a de branché dessus, il n'est pas possible de dire que c'est trop élevé...
Rassure-toi : les bilans sont faits et j'ai besoin d'un max de 40A pour la "Distri Chauffages" (tu noteras le S final) et 80A pour la "Distri cellule".
Donc, un disjoncteur de 50A pour la première boîte et un de 100A pour l'autre sont adaptés !
Ces bilans supposent que tout ce qui est électrique fonctionne en même temps (ce qui n'arrivera certainement jamais) mais il faut prévoir le cas le plus défavorable. De plus, chaque circuit secondaire aura son propre fusible (ça sert à ça, une boîte à fusible).
Et je le rappelle, le disjoncteur protège le segment de câblage qui est derrière.
Je préfère perdre une lampe à LED ou une pompe à eau plutôt que de foutre le feu à mon camion.
jcphas a écrit : ↑25 févr. 2025 10:03
Quel chauffage est utilisé pour avoir une conso de 50A?
Quels consommateurs pour avoir une conso de 100A?
Les réponses seront dans les folios 2 et 3. Ils sont faits mais si je mets trop d'infos d'un seul coup, ça va partir en cacahuète et des questions seront superficielles sur l'utilité du ventilateur qui tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre et qui sera contré par la force de Coriolis au pôle Sud
Mais tes questions restent pertinentes et permettent de préciser les choix que j'ai fait et de donner des explications à ceux qui n'oseraient pas les poser.
Après, chacun voit midi à sa porte
Rémi
PS : hippo va dire que je parle trop... mais on aime bien détailler et expliquer tous les 2
