Voici l'heure de vous présenter notre pépère. Celui de nos rêves.
Après toutes ces heures à chercher, farfouiller, éplucher, en Allemagne, en Belgique, en Hollande...etc.. Un an après et le voilà. Enfin.
La magie opère dès qu'on le regarde. Ce n'est pourtant qu'un tas de ferraille, mais ce truc dégage quelque chose. Un sourire, une bouille. Malgré son apparence militaire. C'est qu'il n'était pas fait pour ça ! Mais plutôt pour voyager. Ancien camion de l'armée allemande, radio et télécommunication, nous l'avons extirpé d'une sieste, qui a duré quatre années. Ca va, il était au chaud. Il n'a du coup pas pris une ride, et est d'ailleurs très sain. Quand nous sommes allé le voir la première fois, nous n'en revenions pas ! On ne s'attendais pas à venir voir un camion aussi propre. Le fait que ces camions, spécifiquement ceux-ci, B.G.S (radio et télécommunication) ont été stockés dans des hangars fermés, isolés et chauffés pendant leurs jeunesses à l'armée n'y sont pas pour rien. Pourquoi tant de précautions me direz-vous ? Simplement pour garder les composant électriques et électronique liés aux radios et télécommunications en parfait état.
Il en restera ainsi jusqu'à ses 40.000km. Et c'est ainsi que l'ancien propriétaire, le racheta. Et que sa seconde carrière, de voyageur cette fois-ci, commença. Pour des raisons de problème de santé, il fut contraint de le vendre. Non sans peine. Son "bijoux" disait-il.
Et ceci nous a profité. Il va assouvir notre soif de voyage, et nous faire sortir des sentiers battus.
Nous l'avons récupérer à 62.000km ce gros pépère. Le voyage était fatiguant mais tellement excitant. Tout ceci mêlé à du stress, du fait des papiers allemand, taxe de circulation..etc.. Mais tout se passa comme sur des roulettes ! Enfin presque.
L’ancien propriétaire, en bon allemand, est chaleureux, mais il rigole quand il le décide. Son aide fut extrêmement précieuse lors d'effectuer les papiers. Au bureau des autos, tout c'est passé comme prévu ! Carte grise, plaque, taxe.. Ce n'est finalement pas très compliqué.
Nous voici l'heure de nous quitté. Vu que nous étions à 100km à vol d'oiseau du Danemark au mois d'octobre, sa caillai un poil ! Heureusement, il y a un Webasto d'origine qui équipe le camion ! Je lui demande donc de nous montrer comment tout cela fonctionne pour chauffer la cellule car sinon les nuits s'annoncent... fraiche ! Il allume le Webasto, dis qu'il ne l'a jamais allumé, je regarde dehors comment sa se passe au niveau du Webasto, MERDE ! Sa dégueule ! Une flaque, je met mon doigts, sent, c'est du gasoil.. Bon. Pas si grave en soit, c'est une durite qui est percée. Il nous emmène au garage et nous fait changer cette durite par une neuve, à ces frais. Cool !
En attendant la réparation, je me baladais dans le parc de véhicules, où l'on y croise de jolis spécimen :
Réparation faite et nous voici enfin sur la route ! Camion en main, ou c'est plutôt lui qui nous a. On ne sait pas trop. Mais je suis sous le charme de cette conduite rétro. Le 6 cylindres de 5.6L fait un joli bruit, c'est coupleux, sa me change du 609. Et la direction assisté en camion, sa change la vie ! On découvre le camion en vie au fil des kilomètres. Des kilomètres nous en avons à faire pour rentrer. 1200.
La nuit tombait et j'appréhendais un peu la première nuit dans notre camion. Oui, le notre. On a encore du mal a y croire. Quand nous sortons du camion, nous marchons à reculons jusqu'à ne plus le voir. C'est toujours le cas d'ailleurs.
Avant d'arrêter le moteur, je vois que le voyant de la batterie clignote. Je regarde le manuel et ça me dit que la batterie ne se recharge plus. Coup de stress. Les batteries sont neuves. Alors nous n'avons pas pris le risque de profiter du Webasto. Je me dis que c'est peut être la courroie qui c'est détendu et séché avec le temps. Si c'était ça, sa tombait bien, j'en avais une d'avance ! Allons plutôt nous reposer de cette journée fatigante. Tess insistait pour dormir au sol et me laisser dormir sur le "vrai" lit une place et demi. Dommage, coup de froid pour Mademoiselle dès la première nuit. Qu'est ce qu'on a eu froid ! Enfin plus elle, que moi.
Première nuit dans notre camion :
Le lendemain, nous sommes allé dans un garage PL le plus proche pour en avoir le coeur net avec cette histoire. Nous sommes tombé sur un type sympa qui a bien voulu nous aidé. Je lui explique le problème, lui précisant bien qu'il est resté 4 années sans bouger. Il regarde, teste, branche son ampèremètre et nous dis que l'alternateur charge de trop ! "Deutsche qualität" s'écria t-il !
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Il me dit qu'il faut justement rouler, faire travailler l'alternateur, en faisant fonctionner la ventilation et les phares. Une bonne nouvelles en soi. Nous pourrons faire marcher le Webasto !
Et c'est reparti, avec le sourire !
Nous sommes passé par de jolies villages allemand avec des belles maisons en colombages :
Nous nous sommes pas trop attardé en Allemagne et avons fait presque que de l'autoroute. C'est gratuit, on en profite !
Une fois arrivé en France, nous avons plus profité du paysage en ne prenant que des routes nationales et départementales. Sa tombait bien, j'en avais marre de l'autoroute. Nous avons visité magnifique ville qu'est Colmar :
Je n'étais jamais allé en Alsace, c'est magnifique ! Et quel bouffe ! J'ai eu du mal à marcher en sortant du resto !
Nous avions décider de faire la route des vins, nous l'avons pas faite dans son intégralité. Mais le peu que nous avons fait, qu'est ce que c'était beau ! Avec ces couleurs d'automne et ces vignes ! :
Voici la cave où nous avons acheter du vin.
Le pépère dans son élément
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Toujours pas de nom à notre camion, une amie l'avait appelé "Pouêt pouêt".
Alors Pouêt Pouêt fut choqué de voir la pépète à la minette ! De part son passé à l'armée, il n'avait presque jamais vu de filles ! Du moins, pas des aussi belles comme ça ! (de minette hein, pas de pépète.. !)
Nota Bene: le millésime 2016 sera sur une touche fruité appuyé d'une note épicée !
Mais un gros bisou et tout alla mieux !
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Au bout de cette portion de route des vins (que je recommande) nous sommes tombé sur un magnifique village typique alsacien dont j'ai perdu le nom (ça finissait en "heim"). Ca sentait, au plus doux, le kouglof qui cuisait dans ces petites ruelles ou, au plus dur, le munster sur la place du village.
Nous avons ensuite rejoint le Jura, et arrivé à bon port dans les Alpes.
C'est rassurant de faire 1200km "sans" encombre. On veux plus le lâcher, on en est dingue. Nous ne comptons dores et déjà pas le nombre de personnes qui nous ont klaxonné, fais des signes sur la route !
Une "machine à sourire" comme dit Tess. Il lui manque un nom, à cette machine. Sa viendra