Comment font-ils pour prévoir?
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Pour ceux qui ne connaissent pas, ce lien est une mine d'informations pour les voyageurs.
http://www.abm.fr/
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
OB1KnoB a écrit :
Donc je prends note > pas de gamin(s) avant d'avoir fait un voyage avec mademoiselle d'au minimum 3 ans!
Oui Dim., les Dupuis, depuis la fin des années 90 en ont fait réver, à une époque où on trouvait peu de documentation sur le long cours en 4x4 (ils avaient auto-édité un petit manuel)... c'est important de connaitre cette "fin de l'épisode".
Par contre, je pense sincerement que les gamins ne sont pas forcement un frein, mais qu'avant de partir pour de bon, un petit periple de 3-4 mois, un rôdage, est nécéssaire.
Personnellement, c'est sur un voyage de cette durée que j'ai constaté avec ma moitié que nous n'attendions pas les mêmes choses d'un voyage et que le rythme de chacun doit être en phase aussi. Donc notre prochain trip vers l'Inde (a priori ) tiendra compte de cette expérience.
Re: Comment font-ils pour prévoir?
la femme dit qu'il y a comme un tabou sur les nombreux échecs de ces voyages
Bonjour à tous
Je suis la femme en question, et puisqu'on m'y a invitée, je me permets de venir partager un peu de mon expérience avec vous.
Comme je l'ai lu, je pense qu'il y a deux catégories: ceux qui se posent trop de questions (et cela entrave leur action) et ceux qui foncent.
Ceux qui connaisent le site (http://www.ailleurs-land.net) savent que je fais partie du 2e groupe. Si nous avons été "pointus" dans les préparatifs, c'était surtout pour tranquiliser mon mari (conclusion: ça ne marche pas!). Ceci dit il y a aussi des exemples de voyageurs ayant tout peaufiné... et qui ont bien profité du voyage ensuite!
Pas de règle générale donc... ça serait trop simple!
LE truc pour moi, c'est la motivation. Je sais pas comment expliquer ça, mais je crois qu'on le ressent au fond de soi.
Et dans le cas d'un couple ou d'une famille: le dialogue avant et pendant. Avoir exactement la même motivation, je pense que c'est rare, et pour les couples dont c'est le cas et bien... quelle chance!!!
Quand il y a un "meneur", il a tout intérrêt à bien écouter l'autre. Peut-être pas forcément renoncer, mais en tous cas aménager le type de voyage dans la mesure du possible.
Moi? Peu importe les préparatifs, la maison, tous les freins: si demain par miracle un voyage en famille était à nouveau possible, je m'arrangerais pour être prête dans les 24h00!!! Trève de plaisanteries (les miracles...).
La réflexion sur la retraite, la maison, etc... ça me donne pas le noeud au ventre, je trouve pas ça très excitant... Mais je ne juge pas: chacun va à son rythme dans la réflexion. Nous , alors qu'on partait pour 3 ans, c'était le fait qu'on vende notre maison qui choquait le plus les gens!!! Décalage des envies, des valeurs...
Mon seul conseil, c'est d'écouter son coeur et quand il est question de plusieurs personnes d'être tous en choeur, bien sur la même longueur d'onde avant de lancer le compte à rebours.
Voilà. Pour finir oui, effectivement, l'échec est courant mais tabou. Avec le site, nous avons eu de nombreux témoignages douloureux.
Moi je pense que l'échec peut se transformer en expérience, si on se secoue un peu. Mais chacun fait comme il peut...
Bonne chance à tous dans vos projets, aussi différents soient-ils.
Bon vent
Bonjour à tous
Je suis la femme en question, et puisqu'on m'y a invitée, je me permets de venir partager un peu de mon expérience avec vous.
Comme je l'ai lu, je pense qu'il y a deux catégories: ceux qui se posent trop de questions (et cela entrave leur action) et ceux qui foncent.
Ceux qui connaisent le site (http://www.ailleurs-land.net) savent que je fais partie du 2e groupe. Si nous avons été "pointus" dans les préparatifs, c'était surtout pour tranquiliser mon mari (conclusion: ça ne marche pas!). Ceci dit il y a aussi des exemples de voyageurs ayant tout peaufiné... et qui ont bien profité du voyage ensuite!
Pas de règle générale donc... ça serait trop simple!
LE truc pour moi, c'est la motivation. Je sais pas comment expliquer ça, mais je crois qu'on le ressent au fond de soi.
Et dans le cas d'un couple ou d'une famille: le dialogue avant et pendant. Avoir exactement la même motivation, je pense que c'est rare, et pour les couples dont c'est le cas et bien... quelle chance!!!
Quand il y a un "meneur", il a tout intérrêt à bien écouter l'autre. Peut-être pas forcément renoncer, mais en tous cas aménager le type de voyage dans la mesure du possible.
Moi? Peu importe les préparatifs, la maison, tous les freins: si demain par miracle un voyage en famille était à nouveau possible, je m'arrangerais pour être prête dans les 24h00!!! Trève de plaisanteries (les miracles...).
La réflexion sur la retraite, la maison, etc... ça me donne pas le noeud au ventre, je trouve pas ça très excitant... Mais je ne juge pas: chacun va à son rythme dans la réflexion. Nous , alors qu'on partait pour 3 ans, c'était le fait qu'on vende notre maison qui choquait le plus les gens!!! Décalage des envies, des valeurs...
Mon seul conseil, c'est d'écouter son coeur et quand il est question de plusieurs personnes d'être tous en choeur, bien sur la même longueur d'onde avant de lancer le compte à rebours.
Voilà. Pour finir oui, effectivement, l'échec est courant mais tabou. Avec le site, nous avons eu de nombreux témoignages douloureux.
Moi je pense que l'échec peut se transformer en expérience, si on se secoue un peu. Mais chacun fait comme il peut...
Bonne chance à tous dans vos projets, aussi différents soient-ils.
Bon vent
- Bastien
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
C'est moi qui lui ai demandé de venir nous en parlerrevedasie a écrit :Je suis la femme en question, et puisqu'on m'y a invitée, je me permets de venir partager un peu de mon expérience avec vous.
Merci à vous d'être venue.
Bastien
Toutes les fautes de frappe, d'orthographe, de grammaire et de syntaxe ci-dessus, sont la propriété intellectuelle de l'auteur.
Elles peuvent être reproduites ou même corrigées sans son accord préalable.
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour Sylvie,
Tu as parfaitement répondu a beaucoup de questions que les gens se posent sur les voyages (ton expérience est très importante).
Au début de ce post j'avais mis un lien vers ton site ainsi que celui de Philippe.
Je parcours toujours de temps a autre ton site.
Guy (Afrique-a-coeur)
Tu as parfaitement répondu a beaucoup de questions que les gens se posent sur les voyages (ton expérience est très importante).
Au début de ce post j'avais mis un lien vers ton site ainsi que celui de Philippe.
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Sprinter 316 CDI
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Sylvie, excellent, votre site et votre intervention sur ce forum. effectivement nous sommes tous différents,et même si nous avons les memes motivations, elles seront vécu différament par chacun de nous.le plus dur c'est d'accepter nos différences. qu'un échec soit "Tabou" n'est pas une bonne solution, car en étant exprimé il peut éviter des déboires a d'autres. avouer son echec nous rend plus humble, et plus facile a vivre pour notre entourage. j'ai navigué en méditérannée quelque 20 ans, j'ai essuyé des echecs, du a une mauvaise appréciation de ma part ou simplement "la pétoche"
et alors.. j'en ai tiré leçon!!en tout cas ce que je trouve excellent, c'est d'avoir gardé intacte votre petite famille et des voyages vos en ferez d'autres plus tard!!!!
sincèrement jean louis
et alors.. j'en ai tiré leçon!!en tout cas ce que je trouve excellent, c'est d'avoir gardé intacte votre petite famille et des voyages vos en ferez d'autres plus tard!!!!
sincèrement jean louis
Re: Comment font-ils pour prévoir?
si tu as peur de le faire ne le fait pas, si tu n'as pas peur fait-le
olivier
olivier
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour à tous ,
C'est mon premier message sur ce forum et je n'ai pas de camion ( un jour peut être ) mais un Land avec une petite ou une grosse cellule suivant le type de voyages que l'on désire réaliser .
Aussi ma réponse sera également ma présentation
Nous sommes une famille classique 2 adt et 2 enfants avec lesquelles nous avons un peu voyagé pendant des périodes plus ou moins longues et à n'importe quel age .
Avant d'avoir les enfants , nous avions pris un 1er congé sabbatique de 6 mois pendant lequel nous sommes partis sacs à dos autour du Monde ( principalement Océanie et Asie du Sud Est ) puis un 2ème congé sabbatique où nous sommes partis à vélo pendant 7 mois en Amérique du Sud puis 5 mois en Asie .
Quand les enfants sont arrivés nous avons continué à voyager ( sac à dos puis en fourgon et en camping car ) malgré la réticence de notre entourage .
Très jeune ( moins de 1 an ) ils étaient sur les routes ( Iran en camping car 3 mois de voyage puis Egypte en camping car 4 mois de voyage ).
Nous avons toujours adapté notre rythme de voyage sur celui des enfants ( sieste , biberon etc ) . Certes on ne faisait pas la même chose qu'à deux mais l'essentiel était la découverte de nouveaux horizons pour toute la famille .
Quelques années plus tard ( 2006 ) nous avons nous avons décidé de partir une année en famille sac à dos pendant 3 mois en Asie puis avec notre Land Rover sommairement aménagé nous sommes remontés de l'Australie jusqu'à chez nous ( bien sur en remettant le Land dans un container entre l'Australie et l'Inde ) .
Comment fait on ?
On nous a souvent posé la question et ma réponse est invariable .
Quand on le veut , on le peut !
Facile à dire me direz vous .
La préparation c'est déjà partir ...
Il faut un peu d'organisation ( surtout pour le coté administratif et scolaire ) et le reste se fait tout seul .
Pour les assurances , il existe des contrats spécifiques pour les voyageurs au long-court .
Pour la scolarité des enfants nous avons en France la chance d'avoir le CNED . Bien qu'assez lourd à gérer , ces cours sont reconnus par l'Education nationale .
Au retour l'enfant peut avoir un petit contrôle de ses aptitudes pour passer dans la classe supérieure ( ce n'est pas toujours le cas ) .
Voyager au long court ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille . On ne part pas sur 1 mois comme on part sur une année .
La promiscuité , la météo , l'environnement , le rythme du voyage font parfois que certaines tensions peuvent apparaitre . C'est dans ces moments là qu'il faut savoir temporiser , relativiser . ( plus facile à dire qu'à faire ) .
A contrario c'est une énorme expérience et un immense bonheur que de pouvoir profiter de sa famille 24h/24h pendant de longues périodes .
Faites le compte du nombre d'heures que vous vous retrouvez tous ensemble sur une semaine par ex ...
La vie professionnelle et la scolarité sont très voraces en temps !
Je ne permettrai pas de me poser en donneur de leçons mais beaucoup de personnes se posent trop de questions avant de partir . Il faut juste se poser les bonnes questions .
Avons nous le budget ?
Sommes nous TOUS très motivés pour réaliser le même projet ?
Qu'allons nous faire au retour ? ( A mon avis il faut autant préparer son retour que son voyage , revenir sans projets quels qu'il soient est un erreur )
Voilà en gros mon expérience sur le voyage .
Comme beaucoup d'entre vous j'ai une petite maxime elle vaut ce qu'elle vaut !
L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves .
PS : Un petit coucou à Sylvie pour sa franchise et son courage de dire tout haut son expérience . ( nous en avions déjà parler sur un autre forum )
Cela arrive malheureusement à bien d'autres familles mais pour beaucoup c'est encore un peu tabou d'en parler ...
C'est mon premier message sur ce forum et je n'ai pas de camion ( un jour peut être ) mais un Land avec une petite ou une grosse cellule suivant le type de voyages que l'on désire réaliser .
Aussi ma réponse sera également ma présentation
Nous sommes une famille classique 2 adt et 2 enfants avec lesquelles nous avons un peu voyagé pendant des périodes plus ou moins longues et à n'importe quel age .
Avant d'avoir les enfants , nous avions pris un 1er congé sabbatique de 6 mois pendant lequel nous sommes partis sacs à dos autour du Monde ( principalement Océanie et Asie du Sud Est ) puis un 2ème congé sabbatique où nous sommes partis à vélo pendant 7 mois en Amérique du Sud puis 5 mois en Asie .
Quand les enfants sont arrivés nous avons continué à voyager ( sac à dos puis en fourgon et en camping car ) malgré la réticence de notre entourage .
Très jeune ( moins de 1 an ) ils étaient sur les routes ( Iran en camping car 3 mois de voyage puis Egypte en camping car 4 mois de voyage ).
Nous avons toujours adapté notre rythme de voyage sur celui des enfants ( sieste , biberon etc ) . Certes on ne faisait pas la même chose qu'à deux mais l'essentiel était la découverte de nouveaux horizons pour toute la famille .
Quelques années plus tard ( 2006 ) nous avons nous avons décidé de partir une année en famille sac à dos pendant 3 mois en Asie puis avec notre Land Rover sommairement aménagé nous sommes remontés de l'Australie jusqu'à chez nous ( bien sur en remettant le Land dans un container entre l'Australie et l'Inde ) .
Comment fait on ?
On nous a souvent posé la question et ma réponse est invariable .
Quand on le veut , on le peut !
Facile à dire me direz vous .
La préparation c'est déjà partir ...
Il faut un peu d'organisation ( surtout pour le coté administratif et scolaire ) et le reste se fait tout seul .
Pour les assurances , il existe des contrats spécifiques pour les voyageurs au long-court .
Pour la scolarité des enfants nous avons en France la chance d'avoir le CNED . Bien qu'assez lourd à gérer , ces cours sont reconnus par l'Education nationale .
Au retour l'enfant peut avoir un petit contrôle de ses aptitudes pour passer dans la classe supérieure ( ce n'est pas toujours le cas ) .
Voyager au long court ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille . On ne part pas sur 1 mois comme on part sur une année .
La promiscuité , la météo , l'environnement , le rythme du voyage font parfois que certaines tensions peuvent apparaitre . C'est dans ces moments là qu'il faut savoir temporiser , relativiser . ( plus facile à dire qu'à faire ) .
A contrario c'est une énorme expérience et un immense bonheur que de pouvoir profiter de sa famille 24h/24h pendant de longues périodes .
Faites le compte du nombre d'heures que vous vous retrouvez tous ensemble sur une semaine par ex ...
La vie professionnelle et la scolarité sont très voraces en temps !
Je ne permettrai pas de me poser en donneur de leçons mais beaucoup de personnes se posent trop de questions avant de partir . Il faut juste se poser les bonnes questions .
Avons nous le budget ?
Sommes nous TOUS très motivés pour réaliser le même projet ?
Qu'allons nous faire au retour ? ( A mon avis il faut autant préparer son retour que son voyage , revenir sans projets quels qu'il soient est un erreur )
Voilà en gros mon expérience sur le voyage .
Comme beaucoup d'entre vous j'ai une petite maxime elle vaut ce qu'elle vaut !
L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves .
PS : Un petit coucou à Sylvie pour sa franchise et son courage de dire tout haut son expérience . ( nous en avions déjà parler sur un autre forum )
Cela arrive malheureusement à bien d'autres familles mais pour beaucoup c'est encore un peu tabou d'en parler ...
L'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Salut Gaetan,
Bienvenue à toi et toute ta famille ,
SUPER !!!! très bel exemple de réalisation de ses rêves de voyages ...
Cela me rends admiratif et je reste convainçu qu'effectivement la volonté est le premier moteur du rêve , cela nous parait tellement évident que seuls les voyages comme les tiens peuvent en être les témoins vivants .
Mais bon, il faut aussi comprendre l'hésitation et la réflection bien normale de tout le monde avant un premier départ.
En tout cas encore une fois encore BRAVO très belle histoire !!!
Je suis sûr que tu pourras encore nous faire rêver avec maintenant ta sympathique présence sur le forum .
A + avec des photos serait cool
Alain
Bienvenue à toi et toute ta famille ,
SUPER !!!! très bel exemple de réalisation de ses rêves de voyages ...
Cela me rends admiratif et je reste convainçu qu'effectivement la volonté est le premier moteur du rêve , cela nous parait tellement évident que seuls les voyages comme les tiens peuvent en être les témoins vivants .
Mais bon, il faut aussi comprendre l'hésitation et la réflection bien normale de tout le monde avant un premier départ.
En tout cas encore une fois encore BRAVO très belle histoire !!!
Je suis sûr que tu pourras encore nous faire rêver avec maintenant ta sympathique présence sur le forum .
A + avec des photos serait cool
Alain
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour à tous et à toutes
super ces retours d'expériences
Je me permet de rajouter, que:
Dans notre beau pays, on a la chance de pouvoir faire ce que l'on veut de sa vie et ce, assez facilement quoi qu'on en dise nous les râleurs de français. Il n'y a qu'à voir la disparité de nos activités. Chacun tente et réussi grosso merdo à vivre ses rêves. Certains se balade en bout de corde, d'autres sont tenus à la bonne température ds des bureaux climatisés, d'autres encore veulent vivre sous une yourte ... etc
Et que par exemple, ce qui nous rapproche ici: LE VOYAGE. Ce n'est pas un pb en soit, si ce n'est d'avoir un peu de temps et d'argent devant nous. De prévoir un minimum le coup et de ne pas être pas trop irresponsable ds l'ensemble afin de s'assurer le avant/pendant et après. Tout le reste on y a accès. On est LIBRE !! ne l'oublions pas!
Et du coup, cette liberté on l'emmène avec nous, nous petits français. Elle nous nous facilite grandement les choses et c'est elle qui nous ouvre au reste(s) du monde. De plus la France joui d'une certaine aura à l'etranger (mais ça c'est pas partout, pis ça peux changer à tous moments)
Un exemple de liberté?: celle d'accéder aux visas. Parce-que pour un Sénégalais, je sais pas si vous connaissez la donne mais au contraire c'est beaucoup moins évident de les décrocher ces fameux visas
Bref les seules contraintes que l'ont a nous, petit français, je dirais que c'est celles que l'on a ds la tête. De celles qui nous rassurent mais qui nous emprisonnent. De ces schémas tout tracés que l'ont suit, mais qui ne nous correspondent pas forcement - enfin c'est la petite voix au fond qui le dit ça -. De cette angoisse du lendemain alors que l'on a tout pour l'assurer justement ce lendemain! contrairement à d'autres.
voila c'était la petite philosophie de midi
Bon Ap'
super ces retours d'expériences
Je me permet de rajouter, que:
Dans notre beau pays, on a la chance de pouvoir faire ce que l'on veut de sa vie et ce, assez facilement quoi qu'on en dise nous les râleurs de français. Il n'y a qu'à voir la disparité de nos activités. Chacun tente et réussi grosso merdo à vivre ses rêves. Certains se balade en bout de corde, d'autres sont tenus à la bonne température ds des bureaux climatisés, d'autres encore veulent vivre sous une yourte ... etc
Et que par exemple, ce qui nous rapproche ici: LE VOYAGE. Ce n'est pas un pb en soit, si ce n'est d'avoir un peu de temps et d'argent devant nous. De prévoir un minimum le coup et de ne pas être pas trop irresponsable ds l'ensemble afin de s'assurer le avant/pendant et après. Tout le reste on y a accès. On est LIBRE !! ne l'oublions pas!
Et du coup, cette liberté on l'emmène avec nous, nous petits français. Elle nous nous facilite grandement les choses et c'est elle qui nous ouvre au reste(s) du monde. De plus la France joui d'une certaine aura à l'etranger (mais ça c'est pas partout, pis ça peux changer à tous moments)
Un exemple de liberté?: celle d'accéder aux visas. Parce-que pour un Sénégalais, je sais pas si vous connaissez la donne mais au contraire c'est beaucoup moins évident de les décrocher ces fameux visas
Bref les seules contraintes que l'ont a nous, petit français, je dirais que c'est celles que l'on a ds la tête. De celles qui nous rassurent mais qui nous emprisonnent. De ces schémas tout tracés que l'ont suit, mais qui ne nous correspondent pas forcement - enfin c'est la petite voix au fond qui le dit ça -. De cette angoisse du lendemain alors que l'on a tout pour l'assurer justement ce lendemain! contrairement à d'autres.
voila c'était la petite philosophie de midi
Bon Ap'
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour
Voilà un post dans le vif du sujet !
Quand je lis les inters, j'y retrouve plein d'états d'âme par lesquels je suis passé.
J'ai révé toute ma vie de "partir un jour en bateau". Et quand le boulot me prenait la tête, il y avait ce rêve pour me faire avancer et supporter beaucoup de choses. Quand je pensais départ, je ne pensais pas à la retraite, ni à la sécurité sociale, ni aux maladies. Par contre l'argent me faisait soucis ainsi qu'une "certaine responsabilité" vis à vis de mes deux enfants. Un jour est arrivé où il a fallu passer du rêve à la réalité. Et là je me suis mis à me poser des tas de questions. Il me semble que c'est être responsable que de se poser des tas de questions car nous vivons une époque très compliquée. Nous sommes au milieu d'un empilement de contraintes réelles (extérieures) et de toutes celles que nous fabriquons dans notre tête (internes) du fait de la "pression" de notre environnement.
Je suis parti après une préparation très minutieuse et j'ai navigué pendant 6 ans, pratiquement que dans des coins paumés. Côté matériel cette préparation a porté ses fruits, je peux dire que j'ai passé beaucoup plus de temps à naviguer, explorer ou rencontrer que la plupart des autres qui en général avaient négligé plein de détails et/ou qui n'avait pas pesé le choix de la monture, trop grosse en général. Que ce que j'ai vécu a mis au panier beaucoup d'a priori, d'idées toutes faites, de clichés. Que je me suis découvert pas exactement comme je pensais être. Que si j'avais su, je serais parti beaucoup plus tôt avec femme et enfants, ce que je n'ai pas fait, attendant 50 ans pour partir. J'ai rencontré des tas de couples avec enfants avec des résultats toujours positifs. Les mômes qui vivent 24h/24H avec leur parents sont bien plus éveillés qu'à trainer au fond d'une classe de 30 éléves + la garderie, ils croisent des tas de gens différents et en tirent une riche expérience même tous petits. Le CNED c'est super. En cas de très long voyage sur plusieurs années, il faut néanmoins leur ménager des séjours scolaires pour les "sociabiliser". Et les enfants sont un "sésame" extraordinaire pour lier des relations avec les gens rencontrés en chemin.
La motivation est évidemment le seul moteur. Il est vrai que nous avons la chance d'être nés au bon moment au bon endroit. Il faut vraiment le vouloir et ne jamais douter que c'est faisable. Il faut en accepter et en assumer les conséquences. Il me manque 36 trimestres de cotisation pour avoir une retraite... mon bateau n'a jamais été assuré (sauf RC pour moi) et je pouvais tout perdre, oui j'aurais pu mourrir d'une maladie quelconque, j'ai appris à lire le "médecin de papier" et à me débrouiller des "petits ennuis", j'ai appris la valeur de l'eau, de l'electricité et de passer des heures pour faire un truc tout à fait ordinaire qui prend 3 minutes "chez nous", etc... peut être "à remettre les pendules à l'heure"... Je pourrais aussi dire qu'il ne sert à rien de se creuser la tête à savoir pourquoi on part car ce qu'on y trouve est totalement imprévisible, autant à l'extérieur de soi même qu'à l'intérieur. Il faut juste une très grosse envie !
Ce qui va suivre n'est ni prétentieux ni désobligeant vis à vis d'autrui : l'expérience des autres ne sert qu'à trouver les raisons qui nous font franchir le pas mais le vécu de chacun s'avére en final très personnel et on s'apperçoit que tout ça n'était que des béquilles et qu'en fait on a appris à marcher tout seul, à sa façon.
On peut se réinsérer dans la société sans problème (elle nous a donné notre culture et notre miam) et on peut aussi rêver de repartir, ce que je vais faire avec un camion cette fois.
Je n'ai jamais vécu ce que j'ai vécu comme une aventure car on est tellement dans l'action, la solution des problèmes, l'entretien, la prévention, la planification appros, visas, climat, etc...(impossible autrement) qu'il n'y a que les gens qui sont restés à la maison pour trouver que nous vivons une aventure.
Alors... réfléchir, peser, mesurer, évaluer, prévoir le plus et le mieux possible, c'est plus que normal pour la vivre cette "aventure"...!
Cordialement
Yves
Voilà un post dans le vif du sujet !
Quand je lis les inters, j'y retrouve plein d'états d'âme par lesquels je suis passé.
J'ai révé toute ma vie de "partir un jour en bateau". Et quand le boulot me prenait la tête, il y avait ce rêve pour me faire avancer et supporter beaucoup de choses. Quand je pensais départ, je ne pensais pas à la retraite, ni à la sécurité sociale, ni aux maladies. Par contre l'argent me faisait soucis ainsi qu'une "certaine responsabilité" vis à vis de mes deux enfants. Un jour est arrivé où il a fallu passer du rêve à la réalité. Et là je me suis mis à me poser des tas de questions. Il me semble que c'est être responsable que de se poser des tas de questions car nous vivons une époque très compliquée. Nous sommes au milieu d'un empilement de contraintes réelles (extérieures) et de toutes celles que nous fabriquons dans notre tête (internes) du fait de la "pression" de notre environnement.
Je suis parti après une préparation très minutieuse et j'ai navigué pendant 6 ans, pratiquement que dans des coins paumés. Côté matériel cette préparation a porté ses fruits, je peux dire que j'ai passé beaucoup plus de temps à naviguer, explorer ou rencontrer que la plupart des autres qui en général avaient négligé plein de détails et/ou qui n'avait pas pesé le choix de la monture, trop grosse en général. Que ce que j'ai vécu a mis au panier beaucoup d'a priori, d'idées toutes faites, de clichés. Que je me suis découvert pas exactement comme je pensais être. Que si j'avais su, je serais parti beaucoup plus tôt avec femme et enfants, ce que je n'ai pas fait, attendant 50 ans pour partir. J'ai rencontré des tas de couples avec enfants avec des résultats toujours positifs. Les mômes qui vivent 24h/24H avec leur parents sont bien plus éveillés qu'à trainer au fond d'une classe de 30 éléves + la garderie, ils croisent des tas de gens différents et en tirent une riche expérience même tous petits. Le CNED c'est super. En cas de très long voyage sur plusieurs années, il faut néanmoins leur ménager des séjours scolaires pour les "sociabiliser". Et les enfants sont un "sésame" extraordinaire pour lier des relations avec les gens rencontrés en chemin.
La motivation est évidemment le seul moteur. Il est vrai que nous avons la chance d'être nés au bon moment au bon endroit. Il faut vraiment le vouloir et ne jamais douter que c'est faisable. Il faut en accepter et en assumer les conséquences. Il me manque 36 trimestres de cotisation pour avoir une retraite... mon bateau n'a jamais été assuré (sauf RC pour moi) et je pouvais tout perdre, oui j'aurais pu mourrir d'une maladie quelconque, j'ai appris à lire le "médecin de papier" et à me débrouiller des "petits ennuis", j'ai appris la valeur de l'eau, de l'electricité et de passer des heures pour faire un truc tout à fait ordinaire qui prend 3 minutes "chez nous", etc... peut être "à remettre les pendules à l'heure"... Je pourrais aussi dire qu'il ne sert à rien de se creuser la tête à savoir pourquoi on part car ce qu'on y trouve est totalement imprévisible, autant à l'extérieur de soi même qu'à l'intérieur. Il faut juste une très grosse envie !
Ce qui va suivre n'est ni prétentieux ni désobligeant vis à vis d'autrui : l'expérience des autres ne sert qu'à trouver les raisons qui nous font franchir le pas mais le vécu de chacun s'avére en final très personnel et on s'apperçoit que tout ça n'était que des béquilles et qu'en fait on a appris à marcher tout seul, à sa façon.
On peut se réinsérer dans la société sans problème (elle nous a donné notre culture et notre miam) et on peut aussi rêver de repartir, ce que je vais faire avec un camion cette fois.
Je n'ai jamais vécu ce que j'ai vécu comme une aventure car on est tellement dans l'action, la solution des problèmes, l'entretien, la prévention, la planification appros, visas, climat, etc...(impossible autrement) qu'il n'y a que les gens qui sont restés à la maison pour trouver que nous vivons une aventure.
Alors... réfléchir, peser, mesurer, évaluer, prévoir le plus et le mieux possible, c'est plus que normal pour la vivre cette "aventure"...!
Cordialement
Yves
Si on ne fait rien, rien ne change !
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Belles réflexions sur le sujet!
New one, j'approuve tout à fait: on tente de se rassurer (et aussi de donner corps à ses rêves...) en prenant conseil chez les autres, en écoutant les expériences vécues en attendant de vivre la sienne.
"tout ça n'était que des béquilles et qu'en fait on a appris à marcher tout seul, à sa façon." Joliment dit et tellement vrai!
Géo, merci de nous rappeler la chance que nous avons de pouvoir se poser ce genre de problème: aller où l'on veut, se déplacer librement... nous sommes des privilégiés, il est bon de le rappeler!
Pour ce qui est de "trop" préparer, se poser trop de questions sur l'avenir, avoir peur de perdre ses acquis... c'est un luxe, mais aussi un frein énorme: le revers de la médaille en quelque sorte! Au risque de paraître irresponsable, je pense sincèrement que nous avons mieux à transmettre à nos enfants qu'un compte en banque ou une "sécurité" qui peut, d'un angle différent, être vue comme une prison dorée. La curiosité, l'ouverture, ça ce sont des cadeaux qui leur servira toute leur vie et leur permettra de s'adapter dans tous les milieux et situation.
L'argent... Bien sûr qu'il est rassurant d'avoir un pécule pour le voyage, et encore plus rassurant, un pour le retour. Mais le VRAI luxe du voyageur, c'est LE TEMPS. Ca, c'est un truc que les occidentaux n'ont plus mais que pleins d'autres sont près à partager avec nous. Un truc qui n'a pas de prix!
Il y a pleins d'exemples de gens (trés motivés!) qui sont partis (même en famille) sans savoir comment ils financeraient la suite de leur voyage; d'autres qui, faute de moyens, sont partis à pieds, en vélo, en stop... Bien sûr c'est plus dur, et le risque d'échec est sans doute plus grand, mais pour ceux qui réussissent... et c'est la qu'on en revient au nerf de la guerre: LA MOTIVATION!!!
New one, j'approuve tout à fait: on tente de se rassurer (et aussi de donner corps à ses rêves...) en prenant conseil chez les autres, en écoutant les expériences vécues en attendant de vivre la sienne.
"tout ça n'était que des béquilles et qu'en fait on a appris à marcher tout seul, à sa façon." Joliment dit et tellement vrai!
Géo, merci de nous rappeler la chance que nous avons de pouvoir se poser ce genre de problème: aller où l'on veut, se déplacer librement... nous sommes des privilégiés, il est bon de le rappeler!
Pour ce qui est de "trop" préparer, se poser trop de questions sur l'avenir, avoir peur de perdre ses acquis... c'est un luxe, mais aussi un frein énorme: le revers de la médaille en quelque sorte! Au risque de paraître irresponsable, je pense sincèrement que nous avons mieux à transmettre à nos enfants qu'un compte en banque ou une "sécurité" qui peut, d'un angle différent, être vue comme une prison dorée. La curiosité, l'ouverture, ça ce sont des cadeaux qui leur servira toute leur vie et leur permettra de s'adapter dans tous les milieux et situation.
L'argent... Bien sûr qu'il est rassurant d'avoir un pécule pour le voyage, et encore plus rassurant, un pour le retour. Mais le VRAI luxe du voyageur, c'est LE TEMPS. Ca, c'est un truc que les occidentaux n'ont plus mais que pleins d'autres sont près à partager avec nous. Un truc qui n'a pas de prix!
Il y a pleins d'exemples de gens (trés motivés!) qui sont partis (même en famille) sans savoir comment ils financeraient la suite de leur voyage; d'autres qui, faute de moyens, sont partis à pieds, en vélo, en stop... Bien sûr c'est plus dur, et le risque d'échec est sans doute plus grand, mais pour ceux qui réussissent... et c'est la qu'on en revient au nerf de la guerre: LA MOTIVATION!!!
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour sylvie, merci de tes intervention, salut Gaëtan, vieille connaisance du forum Landmania! On s'était perdu de vue à votre retour d'Inde (ta boite mail etait toujours pleine!!!).
Rançon du suucès , Gaëtan est modeste, mais c'est une "star" !! même B.Ollivier dans son premier tôme de sa "Longue Marche" parle de lui et de sa petite famille!
A+
Rançon du suucès , Gaëtan est modeste, mais c'est une "star" !! même B.Ollivier dans son premier tôme de sa "Longue Marche" parle de lui et de sa petite famille!
A+
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Hé oui, comme dit plus haut, si nous avons la chance de nous poser des questions concernant nos besoins d'auto accomplissement, c'est que .........
http://www.sdbj.gouv.qc.ca/bulletin_sdb ... ramide.gif
http://www.sdbj.gouv.qc.ca/bulletin_sdb ... ramide.gif
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Je crois qu'il y a 2 démarches, il y a ceux qui, d'un coup, partent pour 6 mois ou plus longtemps et il y a ceux qui, comme nous, ont commencé par partir 15 jours puis 3 semaines, puis 1 mois puis .... et peu à peu les durées s'allongent. Ce sont 2 approches différentes, dans le second cas on a l'expérience, des acquis et augmenter un peu la durée ne change pas grand chose, on est presque dans la routine, l'habitude. Quand nous avons fait le saut de partir plus d'un mois, mon épouse ne souhaitait pas dépasser 2 mois 1/2, de mon côté je me sentais prêt pour plus longtemps. Finalement nous sommes rentrés après + de 3 mois et c'est moi qui poussait pour revenir alors qu'elle trainait les pieds pour rentrer à la maison. Je dirais que des durées de 3 à 4 mois ne posent pas de gros problèmes de gestion mais ça me semble la limite. Personnellement nous n'envisageons pas de durée plus longue, de mon point de vue on reste dans "l'ordinaire" du voyage. Des durées supérieures à 6 mois, sont d'un autre tonneau et me semblent vraiment "un cran au-dessus", on arrive dans des choses très différentes. Voila mon petit point de vue. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire les échanges qui précédent, très enrichissant.
Bon vent aux voyageurs
Jacomo
Bon vent aux voyageurs
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour
Je relève ce que dit Revedasie (Sylvie je crois) : le plus grand bonheur d'une vie de nomade c'est de ne plus courrir après le temps. C'est aussi le plus grand luxe.
Il y a des millions de gens qui courent toute leur vie après des tas de choses quand ce n'est pas le minimum vital voire moins. S'il fallait que je reduise à une seule petite phrase mon plus grand "bénéfice" d'une telle vie, tout serait dit dans "le luxe extraordinaire de pouvoir prendre son temps". Pour découvrir, fénéanter, tisser des relations et faire aussi un voyage intérieur qui demande de mijoter tranquilou.
J'aime dire à ce propos "mon luxe est de décider chaque matin de ce que je ne ferais pas". (Il y a quelques accros, bien sûr... )
Tout ça, à condition de ne pas avoir établi un planning d'enfer à respecter dans les X semaines prévues. Il est parfaitement vrai que les voyages "au long cours", sur un an ou même plusieurs années, nous font entrer dans une autre dimension : un "mode de vie" où les paramètres ne sont plus les mêmes.
Nous nous rapprochons de la "philosophie du voyage" objet d'un autre post...
Cordialement
Yves
Je relève ce que dit Revedasie (Sylvie je crois) : le plus grand bonheur d'une vie de nomade c'est de ne plus courrir après le temps. C'est aussi le plus grand luxe.
Il y a des millions de gens qui courent toute leur vie après des tas de choses quand ce n'est pas le minimum vital voire moins. S'il fallait que je reduise à une seule petite phrase mon plus grand "bénéfice" d'une telle vie, tout serait dit dans "le luxe extraordinaire de pouvoir prendre son temps". Pour découvrir, fénéanter, tisser des relations et faire aussi un voyage intérieur qui demande de mijoter tranquilou.
J'aime dire à ce propos "mon luxe est de décider chaque matin de ce que je ne ferais pas". (Il y a quelques accros, bien sûr... )
Tout ça, à condition de ne pas avoir établi un planning d'enfer à respecter dans les X semaines prévues. Il est parfaitement vrai que les voyages "au long cours", sur un an ou même plusieurs années, nous font entrer dans une autre dimension : un "mode de vie" où les paramètres ne sont plus les mêmes.
Nous nous rapprochons de la "philosophie du voyage" objet d'un autre post...
Cordialement
Yves
Si on ne fait rien, rien ne change !
Re: Comment font-ils pour prévoir?
new-one a écrit : J'ai rencontré des tas de couples avec enfants avec des résultats toujours positifs. Les mômes qui vivent 24h/24H avec leur parents sont bien plus éveillés qu'à trainer au fond d'une classe de 30 éléves + la garderie, ils croisent des tas de gens différents et en tirent une riche expérience même tous petits. Le CNED c'est super. En cas de très long voyage sur plusieurs années, il faut néanmoins leur ménager des séjours scolaires pour les "sociabiliser". Et les enfants sont un "sésame" extraordinaire pour lier des relations avec les gens rencontrés en chemin.
La seule période où j'éviterai de voyager avec des enfants c'est l'adolescence . Quasiment toutes les familles que nous avons rencontré avec des ados étaient en conflit ouvert . Jusqu'à une année de voyage , il ne me semble pas nécessaire de faire un séjour dans une école lors du voyage en revanche au delà je suis entièrement de ton avis .
La motivation est évidemment le seul moteur. Il est vrai que nous avons la chance d'être nés au bon moment au bon endroit. Il faut vraiment le vouloir et ne jamais douter que c'est faisable. Il faut en accepter et en assumer les conséquences. Il me manque 36 trimestres de cotisation pour avoir une retraite... mon bateau n'a jamais été assuré (sauf RC pour moi) et je pouvais tout perdre, oui j'aurais pu mourrir d'une maladie quelconque, j'ai appris à lire le "médecin de papier" et à me débrouiller des "petits ennuis", j'ai appris la valeur de l'eau, de l'electricité et de passer des heures pour faire un truc tout à fait ordinaire qui prend 3 minutes "chez nous", etc... peut être "à remettre les pendules à l'heure"... Je pourrais aussi dire qu'il ne sert à rien de se creuser la tête à savoir pourquoi on part car ce qu'on y trouve est totalement imprévisible, autant à l'extérieur de soi même qu'à l'intérieur. Il faut juste une très grosse envie !
Entièrement de ton avis sur la motivation ainsi que notre chance d'être né du bon coté de la planète .
Comme toi notre retraite est très loin d'être faite mais qu'importe , nous savons pourquoi !
Dans certains pays comme l'Inde et le Pakistan nous n'avions pas d'assurance pour le véhicule .
Quand à nous , nous sommes partis sans assurance rapatriement . Nos connaissances médicales sont très limitées mais je pars du même principe , il faut accepter et assumer les conséquences . Ce n'est pas de l'inconscience , si nous avions eu un gros souci de santé nous aurions rejoint la ville la plus importante de la région et demandé le meilleur hôpital .
Ce qui va suivre n'est ni prétentieux ni désobligeant vis à vis d'autrui : l'expérience des autres ne sert qu'à trouver les raisons qui nous font franchir le pas mais le vécu de chacun s'avére en final très personnel et on s'apperçoit que tout ça n'était que des béquilles et qu'en fait on a appris à marcher tout seul, à sa façon.
On peut se réinsérer dans la société sans problème (elle nous a donné notre culture et notre miam) et on peut aussi rêver de repartir, ce que je vais faire avec un camion cette fois.
Je n'ai jamais vécu ce que j'ai vécu comme une aventure car on est tellement dans l'action, la solution des problèmes, l'entretien, la prévention, la planification appros, visas, climat, etc...(impossible autrement) qu'il n'y a que les gens qui sont restés à la maison pour trouver que nous vivons une aventure.
Alors... réfléchir, peser, mesurer, évaluer, prévoir le plus et le mieux possible, c'est plus que normal pour la vivre cette "aventure"...!
Cordialement
Yves
Rien à rajouter tout est dit et merveilleusement bien dit
L'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves
Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bravo, beaucoup d'émotion, de vécu, dans ce post...
Pour moi, partir, c'est d'abord la naissance d'un projet, sa préparation qui est essentielle, puis enfin le jour du départ... Peu importe la manière de voyager, le départ est l'essentiel du voyage. Après on est pris dans la tourmente du quotidien, des improvisations et surprises du voyage. Une machine à laver qui nous remue jusqu'à la fin...
Le plus dur dans un voyage est le retour. C'est souvent un atterrissage difficile, surtout s'il est projeté à long terme ou pas du tout envisagé. Le retour à la routine, au formatage comme on le dit si bien ici.
Pour mon premier long voyage (Afrique), les préparatifs ont duré une bonne année, entre la préparation du véhicule, les pièces détachées, les réserves et enfin les économies pour continuer à payer le logement en Suisse, les assurances, etc, etc. Par manque d'expérience, nous nous sommes vite rendus compte que nos préparatifs n'étaient pas les bons et le voyage a pris le visage de l'aventure au quotidien.
Même en couple les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Les galères ne sont pas ressenties de la même manière et les tensions souvent fortes. L'expérience enrichi l'esprit, même si elle est mauvaise... Nous sommes repartis plusieurs fois par la suite, sur le sol africain, mieux équipés, plus libres par nos expériences, plus confiants dans nos réactions.
En 1991 lors de la première guerre du golfe, nous étions dans le centre de l'Algérie où on nous menaçait partout de nous égorger à chaque coin de rue des bleds traversés. Pour ne pas gâcher le plaisir de nos vacances, nous avons fuit vers le sud et nous nous sommes retrouvés après un long périple (et informé nos employeurs de longues prolongations de vacances...), au bord de l'océan à Lomé avec plus un sous en poche. C'était un choix de vie, décidé en cours de route. Le voyage nous a emporté et nous nous sommes laissés guidé par nos envies, le destin. Après c'était le Cameroun et la Guinée équatoriale.
C'est ainsi que je conçoit maintenant le voyage : mettre la clé sous la porte, partir... Parfois sans but précis si ce n'est un continent.
"Le temps ne fait rien à l'affaire" chantait Brassens, mais il est important... On ne peut se libérer de nos fardeaux sans disponibilité... Et quand on parvient à se réveiller le matin en ne sachant plus quel jour on vit, c'est le signe que l'on a débrayé, que notre cerveau s'est mis en position "voyage" et que l'on a oublié les m... quotidiennes.
Il est vrai aussi que l'on est né du bon côté de la planète comme il a été dit plus haut ! Et si l'on a un bon job c'est encore plus vrai. Toujours est-il que ceux qui sont nés du mauvais côté, partent sans remords, sans tristesse car ils n'abandonnent pas grand-chose !
Pour conclure mon intervention, le voyage est un truc infiniment personnel. Je n'ai jamais pu voyager en groupe et ne le ferai jamais. Les rares mauvaises expériences faites m'ont démontrés que l'on est jamais mieux servis que par soi-même. Les uns veulent aller à droite, les autres à gauche... Le voyage est ressenti par chacun très différemment, avec d'autres émotions. Certains recherchent la foule, la découverte d'autres populations alors que d'autres se concentrent sur des milieux naturels. Alors pour vivre pleinement son voyage, décidez ce que vous avez envie de faire, et pas forcément ce que les autres veulent faire
Pour moi, partir, c'est d'abord la naissance d'un projet, sa préparation qui est essentielle, puis enfin le jour du départ... Peu importe la manière de voyager, le départ est l'essentiel du voyage. Après on est pris dans la tourmente du quotidien, des improvisations et surprises du voyage. Une machine à laver qui nous remue jusqu'à la fin...
Le plus dur dans un voyage est le retour. C'est souvent un atterrissage difficile, surtout s'il est projeté à long terme ou pas du tout envisagé. Le retour à la routine, au formatage comme on le dit si bien ici.
Pour mon premier long voyage (Afrique), les préparatifs ont duré une bonne année, entre la préparation du véhicule, les pièces détachées, les réserves et enfin les économies pour continuer à payer le logement en Suisse, les assurances, etc, etc. Par manque d'expérience, nous nous sommes vite rendus compte que nos préparatifs n'étaient pas les bons et le voyage a pris le visage de l'aventure au quotidien.
Même en couple les choses ne se passent pas comme on le voudrait. Les galères ne sont pas ressenties de la même manière et les tensions souvent fortes. L'expérience enrichi l'esprit, même si elle est mauvaise... Nous sommes repartis plusieurs fois par la suite, sur le sol africain, mieux équipés, plus libres par nos expériences, plus confiants dans nos réactions.
En 1991 lors de la première guerre du golfe, nous étions dans le centre de l'Algérie où on nous menaçait partout de nous égorger à chaque coin de rue des bleds traversés. Pour ne pas gâcher le plaisir de nos vacances, nous avons fuit vers le sud et nous nous sommes retrouvés après un long périple (et informé nos employeurs de longues prolongations de vacances...), au bord de l'océan à Lomé avec plus un sous en poche. C'était un choix de vie, décidé en cours de route. Le voyage nous a emporté et nous nous sommes laissés guidé par nos envies, le destin. Après c'était le Cameroun et la Guinée équatoriale.
C'est ainsi que je conçoit maintenant le voyage : mettre la clé sous la porte, partir... Parfois sans but précis si ce n'est un continent.
"Le temps ne fait rien à l'affaire" chantait Brassens, mais il est important... On ne peut se libérer de nos fardeaux sans disponibilité... Et quand on parvient à se réveiller le matin en ne sachant plus quel jour on vit, c'est le signe que l'on a débrayé, que notre cerveau s'est mis en position "voyage" et que l'on a oublié les m... quotidiennes.
Il est vrai aussi que l'on est né du bon côté de la planète comme il a été dit plus haut ! Et si l'on a un bon job c'est encore plus vrai. Toujours est-il que ceux qui sont nés du mauvais côté, partent sans remords, sans tristesse car ils n'abandonnent pas grand-chose !
Pour conclure mon intervention, le voyage est un truc infiniment personnel. Je n'ai jamais pu voyager en groupe et ne le ferai jamais. Les rares mauvaises expériences faites m'ont démontrés que l'on est jamais mieux servis que par soi-même. Les uns veulent aller à droite, les autres à gauche... Le voyage est ressenti par chacun très différemment, avec d'autres émotions. Certains recherchent la foule, la découverte d'autres populations alors que d'autres se concentrent sur des milieux naturels. Alors pour vivre pleinement son voyage, décidez ce que vous avez envie de faire, et pas forcément ce que les autres veulent faire
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Re: Comment font-ils pour prévoir?
Bonjour
Beaucoup de bonnes et belles choses dans ton inter d'Amabron (les autres aussi d'aileurs).
Je souhaite juste relever ton dernier paragraphe. Il est vrai que nous sommes très individualistes, le genre de projets et de vies que nous menons en est la preuve irréfutable. Comme évoqué, nous avons une façon très personnelle de vivre ces "aventures". Il est donc très difficile de grouper ces individualités fortes et de les souder dans un voyage en commun.
Il y a dans ces départs une sensation de "liberté" donnée par une certaine maitrise du timing au jour le jour, de la direction à prendre, de la durée des stops, etc... Je fais ce que je veux quand je veux..... en gros... ou quand je peux... Je suis le premier à avoir vécu ça comme le plus grand luxe que j'ai pu m'offrir. Mais.... nous sommes aussi des êtres sociaux, capables de vivre en communauté et de faire ce qu'il faut pour que ça marche. Ajoutons que le bénéfice de cette "liberté" c'est d'être cool, ne plus être stressé, que le but du voyage est de prendre du bon temps. Il y a pas mal de raisons d'avoir envie de ne pas se retrouver tout seul au milieu de lieux qui peuvent se révéler difficiles pour des tas de raisons différentes. On n'est pas à l'abri d'un problème qui n'en sera pas vraiment un si on n'est pas tout seul.
Il est probable qu'il faut ne pas négliger "l'art de l'opportunisme" et tabler sur les rencontres de voyages. La mise en commun d'un bout de voyage avec des gens "rencontrés la veille" et qui doivent traverser le même pays ou la même montagne voire le même bout de désert est sans doute une façon de résoudre temporairement la quadrature du cercle. Et si l'expérience est positive elle peut se poursuivre plus longtemps pour le plaisir d'être ensemble. Jusqu'au jour où chacun reprend son voyage sans problème puisqu'il n'y avait pas d'enjeu autre. En attendant la prochaine renconte à un poste frontière, à la station service ou à l'avant dernière oasis.
Pour les voyages de 3 ou 4 semaines (en attendant l'année sabatique ou le grand départ) cette façon de faire n'est pas possible. C'est donc plus difficile... Dans toute "association" les "fiançailles" sont toujours faciles et on ne pense pas à prévoir comment on va se séparer... Le secret doit être là : forger le projet à plusieurs en conciliant ce qui peut l'être et PREVOIR comment on se séparera si les envies et façons divergent en cours de route. En général ça se sent et ça se voit très vite. Si c'est prévu et qu'on a donc bien pesé et assumé le fait de se retrouver seul, bien établi la façon de se séparer, tout ira bien.
Je suis en final bien d'accord sur le fait qu'il faut préparer ses projets en étant autonomes, c'est indispensable, c'est d'un grand confort et ça n'empêche en rien d'être un "être social" pour partager avec d'autres.
Cordialement
Yves
Beaucoup de bonnes et belles choses dans ton inter d'Amabron (les autres aussi d'aileurs).
Je souhaite juste relever ton dernier paragraphe. Il est vrai que nous sommes très individualistes, le genre de projets et de vies que nous menons en est la preuve irréfutable. Comme évoqué, nous avons une façon très personnelle de vivre ces "aventures". Il est donc très difficile de grouper ces individualités fortes et de les souder dans un voyage en commun.
Il y a dans ces départs une sensation de "liberté" donnée par une certaine maitrise du timing au jour le jour, de la direction à prendre, de la durée des stops, etc... Je fais ce que je veux quand je veux..... en gros... ou quand je peux... Je suis le premier à avoir vécu ça comme le plus grand luxe que j'ai pu m'offrir. Mais.... nous sommes aussi des êtres sociaux, capables de vivre en communauté et de faire ce qu'il faut pour que ça marche. Ajoutons que le bénéfice de cette "liberté" c'est d'être cool, ne plus être stressé, que le but du voyage est de prendre du bon temps. Il y a pas mal de raisons d'avoir envie de ne pas se retrouver tout seul au milieu de lieux qui peuvent se révéler difficiles pour des tas de raisons différentes. On n'est pas à l'abri d'un problème qui n'en sera pas vraiment un si on n'est pas tout seul.
Il est probable qu'il faut ne pas négliger "l'art de l'opportunisme" et tabler sur les rencontres de voyages. La mise en commun d'un bout de voyage avec des gens "rencontrés la veille" et qui doivent traverser le même pays ou la même montagne voire le même bout de désert est sans doute une façon de résoudre temporairement la quadrature du cercle. Et si l'expérience est positive elle peut se poursuivre plus longtemps pour le plaisir d'être ensemble. Jusqu'au jour où chacun reprend son voyage sans problème puisqu'il n'y avait pas d'enjeu autre. En attendant la prochaine renconte à un poste frontière, à la station service ou à l'avant dernière oasis.
Pour les voyages de 3 ou 4 semaines (en attendant l'année sabatique ou le grand départ) cette façon de faire n'est pas possible. C'est donc plus difficile... Dans toute "association" les "fiançailles" sont toujours faciles et on ne pense pas à prévoir comment on va se séparer... Le secret doit être là : forger le projet à plusieurs en conciliant ce qui peut l'être et PREVOIR comment on se séparera si les envies et façons divergent en cours de route. En général ça se sent et ça se voit très vite. Si c'est prévu et qu'on a donc bien pesé et assumé le fait de se retrouver seul, bien établi la façon de se séparer, tout ira bien.
Je suis en final bien d'accord sur le fait qu'il faut préparer ses projets en étant autonomes, c'est indispensable, c'est d'un grand confort et ça n'empêche en rien d'être un "être social" pour partager avec d'autres.
Cordialement
Yves
Si on ne fait rien, rien ne change !
Re: Comment font-ils pour prévoir?
L'idéal étant je trouve, lorsque le rôle de meneur tourne ds le groupe (ou le couple)revedasie a écrit : Quand il y a un "meneur", il a tout intérêt à bien écouter l'autre. Peut-être pas forcément renoncer, mais en tous cas aménager le type de voyage dans la mesure du possible.
Untel est bon ds ça, il assume et tire les autres
Untel ça sera autre chose etc... et comme ça, chacun son tour, il/elle est meneur ou mené(e) suivant les envies, les capacités et les contraintes du moment
Et je dirais même que c'est valable partout et tout le temps.
Bref faut faire tourner quoi
...pour équilibrer le groupe et que chacun puisse avoir ses moments de réussite personnelle et parallèlement, se savoir à d'autre moments pris en charge par les autres (ou l'autre ici ds le couple).