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Kaya29 : En fait il s'agit du 3Úme montage. Le premier avait été le remplacement, par le garage Mercedes de Rekjavik, de la simple lame cassée par une double lame d'occasion qu'il avait miraculeusement en stock.
Cette double lame ayant rendu l'Ăąme (

) sur un gendarme couché (on se demande ce qu'il faisait là !!!) je l'ai remplacé une premiÚre fois par une double lame que Iglhaut m'a fourni.
Toutefois n'Ă©tant pas convaincu de la fiabilitĂ© de cette solution, j'ai entrepris des modifications plus consĂ©quentes, avec entre autre la pose de combinĂ©s pneumatiques Fournales et quelques travaux "mĂ©tallurgiques" sur les lames elles mĂȘmes, d'oĂč un 3Ăšme montage.
Nous avons donc fait levier sur cette double lame pour remonter le triangle.
Au passage nous avons contrÎlé soigneusement la position de tous les éléments caoutchoucs.
On en profite pour faire jouer un peu les bras de suspension avec un cric pour voir comment se comportent les lames et voir s'il n'y a pas de contact métal/métal intempestif car cela passe vraiment fin à certains endroits.
Pendant que j'y pense il y a une subtilité avec les caoutchoucs qui viennent en bout de lame car de mémoire Iglhaut préconise de les mettre à 'l'envers".
Ces caoutchoucs dans lesquels viennent s'insÚrer les extrémités des lames, et qui sont légÚrement dissymétriques dans l'épaisseur, comportent une marque (usuellement 3,5) qui doit se trouver tournée vers le haut dans démontage d'origine MB.
AprÚs plusieurs essais j'ai trouvé que la meilleure position était la position d'origine afin de limiter le contact de la lame inférieure avec le dessus du triangle.
La prochaine étape est refixer sur les triangles les capots qui viennent bloquer ces fameux caoutchoucs de bout de lames.
A premiĂšre vue cela parait simple, Ă seconde vue c'est un peu la galĂšre.
En effet sous la contrainte des lames ces caoutchoucs sont déformés et donc les capots se positionnent mal et il est mal aisé de remettre les 3 vis.
Résultat des courses comme on sent trÚs mal ce que l'on fait en raison des caoutchoucs il peut arriver d'arracher un ou plusieurs taraudages réalisés sur le dessus du triangle.
Comme j'en avais marre de cette situation j'ai posé des inserts dans les triangles et inversé la situation en mettant des goujons haute résistance ce qui permet de centrer directement les capots sur ces goujons et évite de visser de travers (au passage j'ai gagné un démontage gratuit des lames

)
Donc on est content les lames, les triangles et les capots sont remontés.
On aura aussi pris la précaution de vérifier et/ou de remplacer les rotules, particuliÚrement celle inférieure qui est une vraie partie de plaisir à démonter s'i elle est un peu ancienne (il vaut mieux avoir un bon outillage mais aussi un bon marteau, voire un chalumeau)
VĂ©rifier aussi les soufflets de cardan, par principe je remplace, mais au point oĂč j'en Ă©tais j'ai dĂ©montĂ© complĂštement les arbres de transmission pour contrĂŽler si les joints homocinĂ©tique n'Ă©taient pas marquĂ©s, changĂ©e la graisse, ...
Puisque j'étais dans le secteur, un petit coup d'oeil sur les roulements.
Ah bizarre cette couleur bleue
Ben oui certains mécaniciens ne savent sans doute pas qu'un roulement conique cela ne serre pas à bloc car la rotation fait chauffer l'objet qui finit par gripper et l'ensemble se met à tourner dans son logement. Pas bon tout cela.
Donc on vĂ©rifie, remplace ce qui doit l'ĂȘtre, rĂšgle correctement le jeu de ces roulements coniques et ne suivant surtout pas la procĂ©dure MB qui est inapplicable !!!

. Depuis MB a modifié le systÚme de réglage de ce jeu mais on se demande bien si certains ingénieurs ont déjà touché la mécanique réelle.
Avec tout cela on est heureux et on pense toucher rapidement au but car il ne "qu'à " remonter les amortisseurs ou les combinés
Petite pause
