Bonjour
Avant tout il ne faut pas oublier que le meilleur moyen de se faire détester c'est de faire des convois d'engins bruyants et fumigènes. Sur route c'est déjà limite mais "à la campagne" c'est quasiment déraisonnable (y compris à l'étranger d'ailleurs).
Dimitri +100
La première fois que je suis allé au rasso je n'avais jamais conduit mon camion en 4x4 (ni fait bcp de 4x4). J'ai appris plein de choses en 2 jours. Chantal a conduit en TT pour la première fois de sa vie. Elle a fait la première descente bien raide à pieds à côté du camion (pas là, pas là) mais après elle n'avait plus d'appréhension, elle conduisait le camion seule dedans.
Au deuxième rasso on m'a expliqué comment passer en 4x4 sur le Ponticelli (ça faisait un an que je faisais l'inverse en me suspendant aux manettes, maintenant ça passe tout seul...)
Cette année il y avait un joli vieux Mercedes (d'une jolie couleur) qui n'avait jamais fait de 4x4, je les ai aidés à faire leur premiers pas, ils avaient ensuite la banane en se promenant tous seuls dans les trous et les bosses. Ils ont testé leur camion, ils ont perdu pas mal d'appréhensions, ils n'imaginaient pas qu'ils pouvaient faire tout ça, ils ne le feront sans doute jamais en voyage mais ils seront beaucoup plus décontractés et à l'aise en sachant ce qu'ils ont déjà fait.
J'en ai encore appris cette année : comment casser un arbre de transmission dans des conditions limites + voir qu'en 4x2 mon camion peut encore faire beaucoup de choses.
Le rasso sur un terrain 4x4 permet à chacun de tester son véhicule, de mieux savoir où sont les limites du véhicule, du chauffeur, de l'équipage ou... de légumer sur une chaise longue un verre à la main avec des potes pour refaire le monde
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Faire du 4x4 en France dans des lieux (en dehors des terrains spécialisés) où on peut vraiment "s'amuser" devient la quête du Graal. Le faire très loin de ses bases, seul au milieu de nulle part, est déraisonnable.
Faire du trial (même soft) sur un terrain spécialisé n'empêche pas de faire des rencontres sympas, bien au contraire, ni de faire griller ce qu'on veut sur le barbecul. Tant qu'à boire des bons coups, je n'ai pas remarqué de restriction...
Le nombre n'est pas un inconvénient, il y a des tas de "regroupements" variables et mouvants qui permettent d'une année sur l'autre de revoir avec plaisir ceux qu'on a appréciés et/ou de mieux connaitre ceux qu'on avait juste aperçus la fois d'avant + les nouveaux.
S'obliger à faire 800 km aller/retour est une bonne façon de montrer que la rencontre avec les autres n'est pas qu'un concept virtuel. Sans le rasso des tas de membres qui habitent loin les uns des autres ne se connaitraient pas, c'est bien d'échanger sur le fofo, ici, avec quelqu'un connu au rasso.
Il n'empêche en rien les réunions locales (genre celle du 15 août dans les Landes que j'ai fort apprécié)
Ce rasso national est pour moi constitutif de l'âme de BMH.
Cordialement
Yves
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