Cric Gonflable
Posté : 04 janv. 2009 22:55
CRIC GONFLABLE AIR JACK
POUR LES GARS GONFLES !
Cric gonflable AIR JACK. ... Euros chez Offroad Attitude.
Dans la série des méchants crics et autres outils de déplantages récalcitrants après le High Lift, voici Le cric gonflable !
Très prometteur sur le papier, cet intrigant cric restait à être essayé sur le terrain, nous avons testé pour vous !
Récit d’une séance de jardinage…
Sur le papier notre modèle d’essai, un Air Jack est capable de lever ou encore d’écarter 4 tonnes, voir même de déplacer un véhicule pour le sortir d’un mauvais pas…
Le protocole de l’essai était donc assez simple ; mettre un véhicule assez lourd dans différentes situations plus ou moins critiques et de voir le comportement du cric …
Dans ces cas là, c’est toujours les mêmes qui s’y collent. « D’accord on va sortir le « Def » histoire de lui dégourdir les crabots ! ».
Les problèmes commencent « Houston, nous avons un problème ! ». En effet le cric, qui n’est en fait qu’un simple ballon que l’on gonfle avec les gaz d’échappement du véhicule, doit se raccorder à celui-ci grâce à un cône que l’on emboîte sur la sortie d’échappement, sauf que sur le « Def » équipé baroude, cette sortie a été coupé et sort maintenant dans l’aile arrière gauche…Impossible donc d’assurer un contact étanche avec la buse du cric ! Ne renonçant pas si facilement que ça face à l’adversité, nous nous mettons en quête d’un morceau de tuyau ou autre bout de tube susceptible de prolonger la sortie d’échappement ! Après plusieurs essais, ça ne marche toujours pas, car le cric pour fonctionner demande une certaine pression et donc une étanchéité parfaite dans la liaison entre la sortie des gaz et le cric, chose que nous n’arrivons pas à faire, les gaz s’évacuant dans tous les sens dès que le cric se met en pression !
Il va falloir trouver autre chose ! « Eric t’en fais quoi de ton Patrol cette après midi ?! »
Nous voyant déjà au volant du Patrol, nous allons jeter un coup d’œil sur la sortie d’échappement du Nippon …La sortie située en plein dans l’angle de sortie du véhicule est biseautée pour ne pas être trop proéminente, sauf qu’après test, niveau étanchéité avec la buse du cric c’est pas top ! Nous ne prendrons pas le Patrol !
« Bon, il reste quoi sur le parking ?! Mais oui, mais bien sur, il y a le 90 Tomb Raider de Chantal ! ». En effet celui-ci étant une jolie série limitée, il est resté entièrement d’origine et donc il arbore une superbe sortie d’échappement juste derrière la roue arrière gauche, parfait ! Seul problème, elle ne l’a que depuis une petite semaine et il n’est pas certain qu’elle accepte que nous allions lui « pourrir » dans les sous bois encore gras de ce mois d’Avril…
« Chantal tu nous prêtes ton 90 ?! Promis on fera attention ! »
C’est donc au volant d’un superbe Land que nous prenons la direction d’un petit coin de campagne…
PREMIER ESSAI :
N’ayant jamais manipulé ce genre de matériel, nous décidons de faire une répétition à blanc. Après avoir relu une dernière fois la notice, nous décidons de soulever le Land par le côté droit en plaçant le cric sous le tube de protection de bas de caisse…Nous procédons donc par étape, comme préconisé dans la notice, d’abord un tapis de protection sur le sol pour éviter tout risque de crevaison du cric, puis le cric en lui même que nous raccordons avec ses deux flexibles, le cric est pour le moment facile à manœuvrer et les flexibles de belles factures s’emboîtent de façon sûre et précise. Contact, nous redémarrons le moteur de l’Anglais, le td5 tourne doucement sur son ralenti. On emboîte alors la buse du cric sur l’échappement et le cric se gonfle gentiment. Une fois celui-ci suffisamment gonflé, on intercale le deuxième tapis de protection entre le véhicule et le cric pour encore une fois protéger le cric des parties saillantes qu’il peut y avoir sous le véhicule. C’est partie on gonfle pour de bon, il faut exercer une bonne pression entre la buse et l’échappement pour que le cric se gonfle et cela d’autant plus que le cric monte en pression !
Cette fois le land se soulève, mais une fois le cric gonflé à bloc, les roues du Land ne sont pas décollées du sol…Ok, l’avantage de ce cric étant sa très faible épaisseur quand il est vide, nous le plaçons cette fois sous l’un des points le plus bas du véhicule, à savoir le pont avant. Mais avant toute chose, il faut dégonfler le cric, cela rappelle un peu les vacances quand il faut ranger les matelas ou autres bateaux gonflables, l’air de la mer en moins, bonjour les poumons !
Deuxième tentative, après avoir une nouvelle fois placé les tapis de protections nous gonflons de nouveau le cric, « stop ! » le cric se barre en « sucette » ! Au lieu de se développer verticalement, il s’est couché et est maintenant coincé sous le Land, heureusement qu’il résiste bien à la déchirure !
Troisième essai, cette fois, nous nous appliquons à bien positionner le cric et quelques minutes après le Land a une roue en l’air, super ! Mais le sort s’acharne et quand nous dégonflons le cric, il se coince sous la roue du véhicule de légende…Nous sommes donc obligés de rouler dessus pour le dégager, au moins c’est sûr, la toile est solide!
DEUXIEME ESSAI :
Cette fois direction les ornières en sous bois pour voir si ce cric est capable de nous sortir de la panade …
« Attention les branches, penses à Chantal ! » tel est le mot d’ordre de ce deuxième essai…
C’est donc gentiment que nous nous engageons dans un petit chemin aux ornières grossissantes, nous n’allons pas chercher la petite bête d’autant que le « Def » est en pneus route et que mise à part le cric Air Jack et un Leatherman, nous n’avons rien pour nous sortir…
Nous nous arrêtons donc avant que la situation ne soit trop critique !
C’est reparti, nous sortons de nouveau le matos et tentons de soulever le Land pour soit le sortir des ornières, soit lui glisser des branchages sous les roues comme si nous étions plantés…Le gros avantage du cric à air c’est qu’il est extrêmement plat et que très peu de place est nécessaire à sa mise en place, à peine 5 cm. Donc même quand un véhicule est planté, il sera dans la majorité des cas possible de glisser le cric en dessus. Maintenant que nous sommes rodés, l’installation bien que pénible (le quatre patte dans la boue c’est toujours sympa !) est relativement rapide et en quelques minutes le Land se retrouve les roues suffisamment dégagées pour que l’on puisse le faire riper ou encore glisser des trucs sous les roues pour lui faire reprendre l’adhérence, pas mal !
TROISIEME ESSAI :
Qui ne s’est jamais retrouvé coincé contre un arbre, une grosse souche ou autre après avoir glissé dans un dévers ou tout simplement après avoir un peu « merdé » avec la certitude de faire de beaux dégâts de carrosserie à son véhicule préféré si l’on insiste ??! Ce genre de situation où même si l’on treuille par l’avant ou l’arrière le véhicule se rapproche inexorablement de la catastrophe…Dans ce cas là le cric air peut vous être très utile, il vous suffira donc de le placer entre l’obstacle et votre véhicule, sur une partie solide genre barres latérales de protections (des vrais et solides !), sur les roues etc…Attention dans ce cas là les efforts sont énormes car le cric va littéralement pousser votre véhicule, assurez vous vraiment de la solidité des pièces en contact avec le cric, nous parlons en connaissance de cause, car les barres latérales du Tom Raider garde un mauvais souvenir de ce test (« Pardon Chantal ! »). Seuls les équipements vraiment heavy duty vendus par des spécialistes pourront supporter ce traitement. Nous avons donc collé le Land à ras d’un arbre au niveau de la portière, pour voir si les quatre tonnes de poussé du cric sont suffisantes pour pousser latéralement notre véhicule qui avoisine les 1800 kilos. Après avoir glissé le cric entre les deux parties adverses nous l’avons gonflé, il s’est d’abord tordu en deux puis au fur et à mesure que la pression augmentait, le Land a commencé à bouger, pour finalement se retrouvé à vingt bons centimètres de l’arbre, espace suffisant pour pouvoir envisager des manœuvres de dégagement sans danger, super !
EN CONCLUSION :
D’un coup raisonnable à l’achat, ce système de cric gonflable peut s’avérer utile dans bien des situations, ses points forts sont sa faible pression exercée au sol qui vous permet de l’utiliser sur terrain meuble sans avoir recours à des plaques ou autres supports, sa faible épaisseur qui permet de le glisser facilement entre un véhicule et un obstacle et bien sûr sa légèreté à peine quelques kilos qui permet de le laisser dans un 4x4 sans le surcharger. Cependant, il reste difficile à utiliser sans expérience, et il ne vous sera d’aucun secours si le moteur de votre véhicule ne tourne pas, nous pourrons aussi lui reprocher sa fragilité induite par sa conception même, imaginez par exemple que le ballon vienne en contact avec un tuyau d’échappement surchauffé…et dernier petit bémol, il est assez fastidieux de le ranger après utilisation surtout quand il a baigné dans la boue…
Merci à OFFROAD ATTITUDE ainsi qu’à Reynald pour l’aide à la réalisation de cet essai.
POUR LES GARS GONFLES !
Cric gonflable AIR JACK. ... Euros chez Offroad Attitude.
Dans la série des méchants crics et autres outils de déplantages récalcitrants après le High Lift, voici Le cric gonflable !
Très prometteur sur le papier, cet intrigant cric restait à être essayé sur le terrain, nous avons testé pour vous !
Récit d’une séance de jardinage…
Sur le papier notre modèle d’essai, un Air Jack est capable de lever ou encore d’écarter 4 tonnes, voir même de déplacer un véhicule pour le sortir d’un mauvais pas…
Le protocole de l’essai était donc assez simple ; mettre un véhicule assez lourd dans différentes situations plus ou moins critiques et de voir le comportement du cric …
Dans ces cas là, c’est toujours les mêmes qui s’y collent. « D’accord on va sortir le « Def » histoire de lui dégourdir les crabots ! ».
Les problèmes commencent « Houston, nous avons un problème ! ». En effet le cric, qui n’est en fait qu’un simple ballon que l’on gonfle avec les gaz d’échappement du véhicule, doit se raccorder à celui-ci grâce à un cône que l’on emboîte sur la sortie d’échappement, sauf que sur le « Def » équipé baroude, cette sortie a été coupé et sort maintenant dans l’aile arrière gauche…Impossible donc d’assurer un contact étanche avec la buse du cric ! Ne renonçant pas si facilement que ça face à l’adversité, nous nous mettons en quête d’un morceau de tuyau ou autre bout de tube susceptible de prolonger la sortie d’échappement ! Après plusieurs essais, ça ne marche toujours pas, car le cric pour fonctionner demande une certaine pression et donc une étanchéité parfaite dans la liaison entre la sortie des gaz et le cric, chose que nous n’arrivons pas à faire, les gaz s’évacuant dans tous les sens dès que le cric se met en pression !
Il va falloir trouver autre chose ! « Eric t’en fais quoi de ton Patrol cette après midi ?! »
Nous voyant déjà au volant du Patrol, nous allons jeter un coup d’œil sur la sortie d’échappement du Nippon …La sortie située en plein dans l’angle de sortie du véhicule est biseautée pour ne pas être trop proéminente, sauf qu’après test, niveau étanchéité avec la buse du cric c’est pas top ! Nous ne prendrons pas le Patrol !
« Bon, il reste quoi sur le parking ?! Mais oui, mais bien sur, il y a le 90 Tomb Raider de Chantal ! ». En effet celui-ci étant une jolie série limitée, il est resté entièrement d’origine et donc il arbore une superbe sortie d’échappement juste derrière la roue arrière gauche, parfait ! Seul problème, elle ne l’a que depuis une petite semaine et il n’est pas certain qu’elle accepte que nous allions lui « pourrir » dans les sous bois encore gras de ce mois d’Avril…
« Chantal tu nous prêtes ton 90 ?! Promis on fera attention ! »
C’est donc au volant d’un superbe Land que nous prenons la direction d’un petit coin de campagne…
PREMIER ESSAI :
N’ayant jamais manipulé ce genre de matériel, nous décidons de faire une répétition à blanc. Après avoir relu une dernière fois la notice, nous décidons de soulever le Land par le côté droit en plaçant le cric sous le tube de protection de bas de caisse…Nous procédons donc par étape, comme préconisé dans la notice, d’abord un tapis de protection sur le sol pour éviter tout risque de crevaison du cric, puis le cric en lui même que nous raccordons avec ses deux flexibles, le cric est pour le moment facile à manœuvrer et les flexibles de belles factures s’emboîtent de façon sûre et précise. Contact, nous redémarrons le moteur de l’Anglais, le td5 tourne doucement sur son ralenti. On emboîte alors la buse du cric sur l’échappement et le cric se gonfle gentiment. Une fois celui-ci suffisamment gonflé, on intercale le deuxième tapis de protection entre le véhicule et le cric pour encore une fois protéger le cric des parties saillantes qu’il peut y avoir sous le véhicule. C’est partie on gonfle pour de bon, il faut exercer une bonne pression entre la buse et l’échappement pour que le cric se gonfle et cela d’autant plus que le cric monte en pression !
Cette fois le land se soulève, mais une fois le cric gonflé à bloc, les roues du Land ne sont pas décollées du sol…Ok, l’avantage de ce cric étant sa très faible épaisseur quand il est vide, nous le plaçons cette fois sous l’un des points le plus bas du véhicule, à savoir le pont avant. Mais avant toute chose, il faut dégonfler le cric, cela rappelle un peu les vacances quand il faut ranger les matelas ou autres bateaux gonflables, l’air de la mer en moins, bonjour les poumons !
Deuxième tentative, après avoir une nouvelle fois placé les tapis de protections nous gonflons de nouveau le cric, « stop ! » le cric se barre en « sucette » ! Au lieu de se développer verticalement, il s’est couché et est maintenant coincé sous le Land, heureusement qu’il résiste bien à la déchirure !
Troisième essai, cette fois, nous nous appliquons à bien positionner le cric et quelques minutes après le Land a une roue en l’air, super ! Mais le sort s’acharne et quand nous dégonflons le cric, il se coince sous la roue du véhicule de légende…Nous sommes donc obligés de rouler dessus pour le dégager, au moins c’est sûr, la toile est solide!
DEUXIEME ESSAI :
Cette fois direction les ornières en sous bois pour voir si ce cric est capable de nous sortir de la panade …
« Attention les branches, penses à Chantal ! » tel est le mot d’ordre de ce deuxième essai…
C’est donc gentiment que nous nous engageons dans un petit chemin aux ornières grossissantes, nous n’allons pas chercher la petite bête d’autant que le « Def » est en pneus route et que mise à part le cric Air Jack et un Leatherman, nous n’avons rien pour nous sortir…
Nous nous arrêtons donc avant que la situation ne soit trop critique !
C’est reparti, nous sortons de nouveau le matos et tentons de soulever le Land pour soit le sortir des ornières, soit lui glisser des branchages sous les roues comme si nous étions plantés…Le gros avantage du cric à air c’est qu’il est extrêmement plat et que très peu de place est nécessaire à sa mise en place, à peine 5 cm. Donc même quand un véhicule est planté, il sera dans la majorité des cas possible de glisser le cric en dessus. Maintenant que nous sommes rodés, l’installation bien que pénible (le quatre patte dans la boue c’est toujours sympa !) est relativement rapide et en quelques minutes le Land se retrouve les roues suffisamment dégagées pour que l’on puisse le faire riper ou encore glisser des trucs sous les roues pour lui faire reprendre l’adhérence, pas mal !
TROISIEME ESSAI :
Qui ne s’est jamais retrouvé coincé contre un arbre, une grosse souche ou autre après avoir glissé dans un dévers ou tout simplement après avoir un peu « merdé » avec la certitude de faire de beaux dégâts de carrosserie à son véhicule préféré si l’on insiste ??! Ce genre de situation où même si l’on treuille par l’avant ou l’arrière le véhicule se rapproche inexorablement de la catastrophe…Dans ce cas là le cric air peut vous être très utile, il vous suffira donc de le placer entre l’obstacle et votre véhicule, sur une partie solide genre barres latérales de protections (des vrais et solides !), sur les roues etc…Attention dans ce cas là les efforts sont énormes car le cric va littéralement pousser votre véhicule, assurez vous vraiment de la solidité des pièces en contact avec le cric, nous parlons en connaissance de cause, car les barres latérales du Tom Raider garde un mauvais souvenir de ce test (« Pardon Chantal ! »). Seuls les équipements vraiment heavy duty vendus par des spécialistes pourront supporter ce traitement. Nous avons donc collé le Land à ras d’un arbre au niveau de la portière, pour voir si les quatre tonnes de poussé du cric sont suffisantes pour pousser latéralement notre véhicule qui avoisine les 1800 kilos. Après avoir glissé le cric entre les deux parties adverses nous l’avons gonflé, il s’est d’abord tordu en deux puis au fur et à mesure que la pression augmentait, le Land a commencé à bouger, pour finalement se retrouvé à vingt bons centimètres de l’arbre, espace suffisant pour pouvoir envisager des manœuvres de dégagement sans danger, super !
EN CONCLUSION :
D’un coup raisonnable à l’achat, ce système de cric gonflable peut s’avérer utile dans bien des situations, ses points forts sont sa faible pression exercée au sol qui vous permet de l’utiliser sur terrain meuble sans avoir recours à des plaques ou autres supports, sa faible épaisseur qui permet de le glisser facilement entre un véhicule et un obstacle et bien sûr sa légèreté à peine quelques kilos qui permet de le laisser dans un 4x4 sans le surcharger. Cependant, il reste difficile à utiliser sans expérience, et il ne vous sera d’aucun secours si le moteur de votre véhicule ne tourne pas, nous pourrons aussi lui reprocher sa fragilité induite par sa conception même, imaginez par exemple que le ballon vienne en contact avec un tuyau d’échappement surchauffé…et dernier petit bémol, il est assez fastidieux de le ranger après utilisation surtout quand il a baigné dans la boue…
Merci à OFFROAD ATTITUDE ainsi qu’à Reynald pour l’aide à la réalisation de cet essai.