Re: Calculateur de bord
Posté : 31 oct. 2010 04:23
Bien sûr qu'il existe déjà des calculateurs de bord sur le marché, on n'invente rien ici... (on est beaucoup trop cons pour cela ! )tako a écrit :pour ce qui est de la vitesse "sol" en agricole on utilise un radars, un calculateur compare la vitesse radars a celle des roues et donne le taux de patinage.
Sans vouloir casser la motivation il doit déjà exister des calculateurs de bord existant sur le marché. Chez garmin il existe des modules de convertion analogique /numerique
https://buy.garmin.com/shop/shop.do?cID=162
notament un debimetre
https://buy.garmin.com/shop/shop.do?cID ... 1#specsTab
mais il doit exiter d autre produit
Les bidules agricoles sont pour que les paysans alignent des sillons bien rectilignes, et optimisent leurs épandages de semis ou engrais à l'hectare: ils ont plein de fonctions qui ne nous servent à rien, et coutent des fortunes. (la clientèle paysanne est en général une "bonne" clientèle... )
Tiens, d'ailleurs, s'ils utilisent un GPS pour calculer les distances (pas un radar) c'est parce que le phénomène de patinage est prépondérant en traction agricole, quand on tire cinq socs et qu'on en pousse trois, et que le comptage des tours de roues ou de transmission ne signifie plus grand'chose.
Dans notre cas, le patinage reste faible en comparaison, même s'il est bien présent quand on roule dans le sable mou: sur plusieurs dizaines (centaines ?) de km, ça commence à avoir de l'importance, et peut te fiche dedans avec tes estimations de navigation.
Par contre, en agriculture, on ne roule pas dégonflé car on ne cultive rien dans le sable... Les pneus restent au contraire le plus rigide possible, voire gonflés à l'eau, et la traction n'est assurée que par des crampons les plus profond possibles: Un ticket pour se retrouver au fond d'un trou si on essaie ça dans le sable, on l'a tous expérimenté.
Aussi les calculateurs agricoles ne sont-ils beaucoup plus adaptés à notre usage que les programmateurs de machine à laver...
Il y a plein d'autres trucs disponibles sur le marché: Les calculateurs développés pour le rallye-raid offrent quelques fonctions utilisables, mais pas toutes celles qu'il faudrait pour nous qui ne faisons pas la course et qui n'avons pas d'assistance qui nous marque à la culotte. Et les tarifs proposés sont également cadrés sur une clientèle euh... aisée.
Bon, allez, je ne crois pas me tromper en affirmant que les voyageurs grand raid que nous sommes constituent une clientèle trop disparate et trop économe pour qu'une boite d'électronique s'emm... a commercialiser un calculateur comme on le voudrait.
D'où la démarche entreprise de nous fabriquer notre outil nous-mêmes, pisse qu'on en a les moyens.
Allez, courage, vous allez voir qu'on va y arriver !
Pour en revenir au débat du gonflage, ça peut paraitre idiot, mais si la circonférence d'un pneu est bien constante par construction (la bande de roulement n'est pas élastique), sa longueur ne joue pas de rôle dans le rapport entre nombre de tours de roue et distance parcourue: C'est le rayon effectif de la roue qui entre en jeu.
Prenons les cas extrèmes:
- Un pneu bien gonflé monté sur une jante, sans aucune charge; Quand il roule, la distance du centre de la jante au sol est égale au rayon de la roue, tout se passe comme si le bande de roulement de longueur constante était déroulée sur le sol longueur après longueur: on connait la distance parcourue en comptant le nombre de tours, le calcul est exact.
- La même roue, avec un pneu tellement dégonflé qu'il n'a plus qu'une hauteur de 0mm, complètement écrabouillé sous la jante: Tout se passe comme si la jante roulait seule sur le sol, la distance du centre de la jante au sol est cette fois égale au rayon de la jante.. Qui ne parcourt plus du tout la même distance au tour de roue: le calcul est complètement faussé, on croit parcourir une distance beaucoup plus grande que la réalité, on cherche l'oasis désespérément alors qu'elle est encore à 100 kilomètres...
A ce phénomène s'ajoute le patinage, et l'usure du pneu qui fait diminuer le diamètre de la roue "pour de vrai".
Si on ne devait rouler que dans le sable, on pourrait conclure que le comptage des tours n'est pas la bonne méthode, comme pour le tracteur qui patouille dans son champ, et on s'orienterait vers la solution GPS, pas plus compliquée au demeurant, juste un poil plus cher en matériels. (pas en installation).
Mais comme on ne traverse pas le Sahara tous les matins, on peut dire que la méthode de comptage de tours est globalement adaptée à notre usage.