Forum BMH

Ne t'inquiète pas pour la syntaxe, les photos compensent et parlent d'elles même

J34 Le réveil se fait sous un temps nuageux, mais nous avions prévu d’aller au lac Viti pour profiter de ses eaux bleues et laiteuses.
Il faut prendre la piste F894 sur 10 petits kilomètres pour se rendre au parking permettant l’accès au Viti.
Du parking un petite marche d’environ 1 heure permet d’atteindre le lac Öskjuvatn avec une profondeur maximale de 220 mètres, c’est le second lac le plus profond d’Islande.
A côté, il y a le cratère Viti avec son petit lac qui est le résultat de l’éruption de 1875.
C’est la zone des pierres ponces rhyolitiques. Au début, on est surpris par ces petit caillou qui peuvent flotter sur l’eau. On en trouve partout dans la zone d’Askja, mais au sur le chemin pour aller au Viti, on en trouve des beaucoup plus grande. Le but était de trouver la plus grande pierre ponce avec les enfants, c’est le plus petit qui a gagné avec un beau spécimen de plusieurs dizaines de centimètres. Seul problème, le temps d’arriver au niveau des deux lacs, le temps c’est un peu dégradé. Les passages nuageux ont laissé la place à un temps plus humide. La terre aux abords du lac devient très glissante.
Malgré les conditions qui se dégradent, nous décidons avec le plus grand de descendre dans le cratère du Viti pour profiter de ses eaux bleutées.
Attention, la descente est assez périlleuse par temps humide. La pente est raide et très glissante.
Nous profitons pendant plus d’une heure des eaux laiteuse et de son fond recouvert d’argile grise. En mettant la tête sous l’eau on peut entendre les bulles de gaz remonter à la surface.
On peut se recouvrir le corps d’argile comme au « blue Lagon » mais en version pleine nature. C’est un vrai moment de bonheur et de détente, surtout que nous sommes seul pendant un bon moment. En 2015, lors de notre précédant voyage l’accès au Viti était très déconseillé, voir interdit. En 2014, un très important glissement de terrain a eu lieu sur les rives du lac Öskjuvatn. Environ 250 millions de m3 de terres et de roches ont dévalé dans le lac, soit équivalent de 250 000 semi-remorques. Une vague de plusieurs dizaines de haut a traversé le lac, jusqu’à se déverser dans le Viti. Le niveau d’eau dans le lac Öskjuvatn a augmenté de deux mètres après cet incident. En plus, en 2015, j’avais préféré faire demi-tour avec le jeune de nos enfants, le temps c’était très rapidement dégradé et la zone était encore complétement enneigé. Je m’étais promis de revenir profiter des eaux du Viti, c’est chose faite.
Une fois retourné au véhicule, nous reprenons la route direction la F910 Est. Nous avons déjà fait ces pistes, mais comme pour la F88, je trouve que celle-ci se font dégradées depuis 3 ans. Elles ne présentent aucune difficulté, mais ne sont pas très agréable à rouler. Heureusement, les paysages traversés compensent ces désagréments. Nous décidons de faire une surprise aux enfants, et de prolonger notre route jusqu’à Laugarvalladalur et son hotpot avec sa cascade d’eau chaude.
Encore un véritable régal de fin de journée. Nous y passerons un long moment, seul à profiter de cette soirée. Ça sera le dernier hotpot de notre séjour, mais quel régal. Nous passerons la nuit proche du refuge de Laugarvalladalur.

Un très beau voyage que vous avez fait là, nous y avons posé les roue de notre Navara durant 21 jours, mais ton récit nous donne envie d'y amener notre B quand ils en sera capable !! A la vue de tes belles photos, il nous en reste des choses a y voir!!! C'est un pays exceptionnel et tu sais le retransmettre !!! J'espère un jour y retourner !!!

Joris

J35 Après une longue coupure, et un problème sur le serveur du Forum, je me décide enfin de finir le récit.
Suite notre bain d'hier soir dans ce superbe hotpot qui avait été notre coup de cœur en 2015, nous passons une bonne nuit de sommeil, en sachant que c'est une des dernières de notre périple.
On a passé la nuit avec deux autres véhicules sur place. Un espagnol avec un petit Jimmy de location, il a planté sa tante à l’abri des regards. De telle sorte, que du parking on ne voyait pas. Au début nous nous demandions où il dormait.
Deux Suisses avec un superbe Sprinter Iglhaut aménagé par HZR, un joli véhicule mais sans doute pas notre budget actuel.
En discutant avec eux, ils ont été surpris de voir un B90 aménagé de la sorte de cet âge faire ce type de voyage en Islande. J’ai proposé un échange, mais malheureusement l’affaire n’a pas pu se conclure.
Mais pour notre dernier bivouac, nous avons enfreint une règle que nous étions fixées : ne bivouaquer qu’a des endroits autoriser.
Nous étions tellement « excités » d’aller faire notre plouf dans le hotspot que nous n’avions pas fait attention à ce panneau caché par le Jimmy qui était garé juste devant. Les propriétaires du Sprinter, nous ont expliqué que ce panneau d'interdiction de camper n'était pas présent lors de leur premier passage il y avait environ 3 semaines. Il va être de plus en plus difficile de faire du bivouac "sauvage" en Islande. Dommage, c'était un des plaisirs de cette ile.
Avant de prendre la route direction l’embarquement du bateau, nous faisons une dernière ballade le long des gorges de hafrahvammagljúfur. La ballade est sympa et ne présente aucune difficulté. On peut apercevoir la différence du niveau de l’eau avant et après la construction du barrage de Kárahnjúka qui permet d’alimenter une nouvelle centrale électrique permettant, entre autres, la fabrication d’aluminium. Sacré désastre écologique, sans parler de la zone inondée par la retenue d’eau. Avec ce type de construction, j’ai peur que l’Islande vende son âme au …….
Un dernier arrêt à Egilsstaðir pour faire les courses pour pouvoir manger sur le bateau et direction Le soir, la beaucoup des véhicules sont parqués sur un parking juste en face de l’embarquement.
Le fils du propriétaire du camping tout proche passe dans la soirée pour vouloir faire payer l’emplacement en allant régler la note à l’accueil du camping……Nous avons peut-être jouer les mauvais touristes, mais nous n’avons préféré ne pas répondre à cette demande.
Le lendemain matin, c’est le départ.

ATTENTION, il n’y a plus de bureau de « taxe free » sur le bateau. Il faut absolument faire les démarches dans la gare d’embarquement du ferry. Le délai de remboursement est d’environ 2-3 mois.

FIN DU VOYAGE, mais on y retournera
Dans quelques jours, j’essaie de faire un petit bilan du voyage avec la mise en ligne du roadbook et synthèse des vidéos des pistes en vue « drone » et « camera embarquée »

Pour ceux qui sont intéressés voila le lien du RoadBook que j'avais réalisé avant le départ : Le RoadBook est prévu pour 5 semaines, mais réalisable en beaucoup moins de temps. C'est une compilation de différentes informations glaner à droite, à gauche sur le Net. Du coup certains d'entre vous reconnaitront, peut être leurs écrits, j'ai rajouté des informations complémentaires sur les sites à visiter ainsi que des cartes et des photos.
Il y a quelques différences entre le compte rendu et le RoadBook. A des moments, nous avons d'adapté notre parcours en fonction des conditions météo et des envies.

Voila la compilation de quelques gués passés en Islande.

Y a des passages qui n'ont pas été faciles à deviner !! Le drone a été utile dans ces moments là ?

Beau voyage !! Merci pour ces vidéos.

Salut à tous

Une bien belle balade, c'est juste dommage que cette île change si rapidement et qu'il soit de moins en moins facile de bivouaquer partout.

Bonjour Alain,

Une fois de plus, bravo et un grand pour ce partage.

Nul doute que tu contribues largement à cette envie d'errance qu'inspire l'Islande, même si la fréquentation ne va pas dans le sens que l'on donne à nos voyages.
Les paysages sont là depuis longtemps, profitons en

Pacha a écrit : ↑13 avr. 2019 08:41Y a des passages qui n'ont pas été faciles à deviner !! Le drone a été utile dans ces moments là ?

Le drone était simplement là pour avoir une autre vue des passages dans les gués.
C'est vrai qu'en regardant après coup, avec la vue aérienne, on peut entrevoir des nuances de couleurs dans les gués, donc une image du niveau d'eau.
Mais, nous nous engagions "sans trop" réfléchir. Souvent devant un gués une seule trace est possible, souvent en arc de cercle.
Un des rare passage où nous avons cherché un peu la trace est le passage sur la F210 à 3"50 sur la vidéo car il y avait plusieurs bras au niveau de la rivière, mais rien de bien méchant.

Stéphane a écrit : ↑13 avr. 2019 10:57Nul doute que tu contribues largement à cette envie d'errance qu'inspire l'Islande

J’espère que je ne serai pas responsable de l’afflux de touriste en Islande

Stéphane a écrit : ↑13 avr. 2019 10:57même si la fréquentation ne va pas dans le sens que l'on donne à nos voyages.

La fréquentation est importante au niveau du "cercle d'or", sur la coté Sud jusqu'à' Vik et à landmannalaugar, mais il reste une grande partie de l'Islande encore sauvage et authentique.

Merci beaucoup pour ce sujet! les photos sont superbes! ça donne vraiment envie. Le road book est téléchargé, je n'exclu pas de mettre les roues de mon B là bas!