Forum BMH

J'en parle de temps à autre sur d'autres posts, et je me suis enfin décidé à scanné toutes ces anciennes diapos (pas de numérique à l'époque...).
Alors voila une série d'images d'un voyage africain datant... de 1984 et 1985 :

Très bonne initiative.
Merci et continue de les mettre sur le Forum.

Il faudra que je fasse la même chose avec les miennes...
Pas le temps pour l'instant !

Bernard

1ère suite (çà dure des années ! )

Traversée Algérie - Mali via le Tanezrouft. Un parcours extraordinaire qui mérite bien quelques photos : A suivre !

...suite...

Quelques images de Gao, puis montée sur Tombouctou par de pistes très ensablées avec de superbes vues sur le fleuve Niger. A suivre...

Salut l'Africain,

Depuis le temps que tu m'en parles, enfin des preu... des photos!

Mazettes, elles donnent envies les pistes de sable.
Bon, on s'entraine encore un peu dans le Jura et puis on file!
J'irai bien bouffer un peu de poussière le pinz. (derrière, je dis ça pour le forme de politesse vous l'aurez compris.)
(avec un Saurer pour l'intendance et transporter les kilos de barback nécéssaire à tes barbecues.)

Belles photos, merci
Même si ça ne remonte pas à très longtemps, faire ça à cette époque avait sans doute un vrai goût d'aventure. Une grosse différence avec aujourd'hui... petite nostalgie... Ceci dit, il y a encore de belles aventures à vivre, c'est le regard qui compte avant tout.

Cordialement
Yves

Super les photos !

Continue de les scanner et de les mettre sur le web.

Pour avoir bourlingué en Afrique à la même époque, je dirais que les voyages avaient une autre "dimension" en ce temps là.

NB: De même que ceux qui (comme moi) on vécu dans les colonies avant la vague des indépendances du début des années 60, connaissent un autre visage de ces même pays.

Bernard

Merci pour les encouragements !

Le voyage était un peu différent, par les véhicules moins confortables (pas la Range...), les équipements modestes, savoir tenir lire une carte, naviguer à la boussole. Pas de téléphone portable ou cellulaire. Pour le reste, l'autonomie est toujours indispensable pour le carburant, l'eau, la bouffe, la mécanique. Par contre beaucoup moins de voyageurs qui peuvent te dépanner en cas de besoin, t'informer, etc

A l'époque il y avait déjà des problèmes dans le grand Sud entre l'Algérie, le Mali et Niger. Au Mali c'était les policiers et militaires qui détroussaient les voyageurs ou des bandits de grand chemin qui n'hésitaient pas à tuer pour deux fois rien. Maintenant Al Qaïda a pris le relai. Je regrette vraiment que toutes ces zones soient quasiment inaccessibles maintenant car ce sont à nouveau les pauvres qui grappillaient les miettes du tourisme qui en subissent les conséquences. Ils ont déjà assez de problèmes sans en rajouter !

En Afrique noire il y a toujours un pays en révolution ou en passe de l'être. Début 1985 quand nous sommes arrivés en Haute Volta (Eh oui çà a changé après), il venait d'y avoir un gros coup d'Etat et il y avait le couvre-feu à Ouagadougou. On se faisait braquer partout et le voyage à nouveau prenait encore "une autre dimension". Le Niger était alors comme un refuge qu'on on arrivait de là. Deux ans après c'était l'inverse.

Ouaip, Leo : Un Saurer pour le gros matériel, un Pinz pour ouvrir la piste et toi derrière pour bouffer la poussière ! Je retiens bien la proposition !
Ne t'en fais pas, quand je revois toutes ces images... j'ai les pieds qui me grattent ! (En Afrique on dit que tu va voyager quand c'est le cas !).

Au Sud de l'Adrar, les pistes sont très ensablées et pour éviter de bouffer la poussière de l'autre, on se donnait rendez-vous à un point particulier puis chacun faisait sa piste. On a passé souvent par des endroits et situations très différentes.

Bon, je me remets au travail !

...Suite...

Après Tombouctou on a roulé jusqu'au lac Faguibine qui était presque à sec, puis on redescendu sur Goundam, Diré puis Niafonké pour embarquer sur un bac (Un caisson sans moteur, poussé par une pirogue) dans le but de couper par le delta intérieur et descendre au plus court sur Mopti. Mais ces pistes ne sont praticables qu'env. 1 mois par année et après plein de détours pour contourner des bras de rivière, étangs, enlisements, passages à gué, on a dû renoncer et revenir sur Niafounké et reprendre la piste qui va sur Ségou.

C'est là qu'on est contents d'avoir quelques réserves de carburant ! A suivre !

Je me disais bien en voyant les premières images, qu'elle penchait du cul cette Land.... ben ça n'a pas manqué, planté!
Incorrigible ces Landistes, toujours trop chargé!!

Mazette, c'est pire que les moustiques ton truc, les pieds qui grattent!

Histoire...

Il y avait longtemps que le jeune Honoré Koulibali, voulait sortir de son village et voyager vers la ville et ses lumières. Toutefois, sont petit village très très éloigné des lumières convoitées n'offrait aucun moyen de s'y rendre. Quelque uns étaient partis, mais la galère fort grande pour parvenir à leur but. Alors à leur retour, ils racontaient leur misère et les rêves permanents qu'ils faisaient loin des leurs et du village.

La grande misère poussait Honoré à poursuivre se rêves et il se renseignait vers les adultes qui étaient partis puis revenus. Le Griot du village connaissait bien ces histoires pour les avoir contées le soir pour distraire les autochtones quand les hyènes riaient aux abords du village et rendaient leur habitants très peureux.

Le griot aimait bien honoré, très grand et mature pour son âge. Ses parents décédés pratiquement à sa naissance, lui manquait beaucoup et il s'attachait à chacun lui portant un peu d'intérêt. C'est ainsi qu'ils étaient amis et frères, liés à jamais.

Pour le libérer de ses fantômes et de ses rêves, invita un jour Honoré à le suivre dans la brousse pour lui montrer le début des rêves...

Ils marchèrent de longues heures sous un soleil de plomb jusqu'aux abords d'une petite piste qu'empruntait à de rares occasion, un camion ou un 4x4 de l'administration. En effet, personne d'autre ne s'aventurait dans ces contrées aussi éloignées et sans intérêt touristique. La piste était bordée de grandes termitières, concentrées là on ne sait pourquoi.

Le griot demanda à Honoré de se couvrir le visage d'un bandeau lui cachant totalement la vue, puis le tirant par la main, le conduisit au pied d'une termitière très active. Laissant Honoré seul devant le monticule vivant, il lui commanda en criant pour se faire entendre, d'avancer de deux pas ce que fit Honoré avec confiance. Il se fit alors dévorer la plante des pieds et il parti en courant jusqu'à la ville où il espérait aller depuis si longtemps.

Moralité : quand les pieds te grattent c'est que tu vas voyager...

...suite...

Après Ségou, nous revenons sur Mopti que nous voulions atteindre directement via le delta intérieur depuis Niafounké. Détour à Djenné, bien sûr ! ... A suivre ...

La suite...
Après Mopti, direction la Haute Volta, en passant par le pays Dogon : Biandiagara visite de Sanga, et descente de la falaise par la piste de Douro (non Léo, pas Duro !).attachment] Dernière image pas dans l'ordre... C'est toujours la falaise de Bandiagara, vous l'aurez compris...

Pffff, Baygon anti-termites, viiiiiiiiite

Ça y est !!! Leo a les pieds qui grattent !!!

Cool, merci pour cette nouvelle série de photos.

Bernard

Allez, une nouvelle suite... pendant que d'autres campent au froid dans les alpes...

Le Mbzab, d'El-Goléa à Timimoun... Entre le grand erg occidental et les plateaux du Tademait :
A+ !

Armand

Même pô froid! ( tu parles! )

Bon, c'est pas tout de ressasser les vieux souvenirs... c'est quand qu'on y va????
Février? Avril?
Allleeezzzz

PS: Rhooo la tente, improbable!!!