RENCONTRE DANS LA JUNGLE EQUATORIALE les pygmées fouet fouet
Posté : 29 mars 2009 22:26
bonsoir,
Après un parcours de plusieurs jours avec la loco (qui n'a fait que du sur place, car comme toujours en Afrique il y a un hic, elle était "gââttée"
, c'est à dire en panne 
)
je suis parti avec un jeune piroguier à la recherche de stef sur le fleuve la LOBE, pris d'une soudaine inquiétude qu'il serait parti à l'aventure seul et sans expérience dans ce coin "un peu sauvage" et qu'il risquait de passer "à la casserole" en pleine forêt
donc mon piroguier s"approche avec sa nouvelle pirogue "année modèle 1965", (on est en 1997)
et naturellement il y a un hic, et oui il y a toujours un hic, mais cette fois ci je ne renoncerai pas pour retrouver stef
dès qu'il arrive avec sa pirogue de face je ne vois rien, mais de plus près je m'aperçois qu'il en manque un gros morceau à tribord avant, (le bois est pourri et l'eau affleure l'avant à quelques cm) elle était "gââttée"
finalement j'embarque et nous remontons la LOBE sur plusieurs kilomètres,
nous nous arrêtons régulièrement dans les villages au bord des rives, et continuons notre remontée,
tout semble paisible, c'est calme, on peut entendre les animaux de la forêt, le cri des oiseaux si particulier, et les cris des singes au loin,
mais des bruissements de branchages nous suivent depuis quelque temps, ces bruissements étrangement ne sont pas causés par le vent, il n'y en a pas.
après donc quelques heures de remontée nous faisons pieds à terre.
Et là QUOI ? que vois-je des pygmées pour nous accuillir,
accueil très sympathique mais plutôt à couper le souffle ahhh
ils revenaient de la chasse en forêt et dégageaient une odeur de fauve,
mon piroguier m'explique que pour chasser, ils s'enduisent d'excréments et d'urine d'animaux pour ne pas sentir l'homme, ce qui ferait fuir leur proie.
ainsi parfumés ils peuvent s'approcher de gros animaux sans que ceux-ci ne se sauvent
bon je n'ai pu retenir mon souffle que peu de temps pour faire une petite photo de mes "hôtes", mais pas question de partager le casse croûte, je n'avais plus faim
, non merci sans façon leur disais-je 
la photo dans la boite nous retournons à la pirogue et prenons le chemin du retour, toujours à ,la recherche de stef
suite au prochain épisode, sur les tchutes de la LOBE
a+
JL
Après un parcours de plusieurs jours avec la loco (qui n'a fait que du sur place, car comme toujours en Afrique il y a un hic, elle était "gââttée"
, c'est à dire en panne )je suis parti avec un jeune piroguier à la recherche de stef sur le fleuve la LOBE, pris d'une soudaine inquiétude qu'il serait parti à l'aventure seul et sans expérience dans ce coin "un peu sauvage" et qu'il risquait de passer "à la casserole" en pleine forêt
donc mon piroguier s"approche avec sa nouvelle pirogue "année modèle 1965", (on est en 1997)
et naturellement il y a un hic, et oui il y a toujours un hic, mais cette fois ci je ne renoncerai pas pour retrouver stef
dès qu'il arrive avec sa pirogue de face je ne vois rien, mais de plus près je m'aperçois qu'il en manque un gros morceau à tribord avant, (le bois est pourri et l'eau affleure l'avant à quelques cm) elle était "gââttée"
nous nous arrêtons régulièrement dans les villages au bord des rives, et continuons notre remontée,
tout semble paisible, c'est calme, on peut entendre les animaux de la forêt, le cri des oiseaux si particulier, et les cris des singes au loin,
mais des bruissements de branchages nous suivent depuis quelque temps, ces bruissements étrangement ne sont pas causés par le vent, il n'y en a pas.
après donc quelques heures de remontée nous faisons pieds à terre.
Et là QUOI ? que vois-je des pygmées pour nous accuillir,
accueil très sympathique mais plutôt à couper le souffle
ahhh ils revenaient de la chasse en forêt et dégageaient une odeur de fauve,
mon piroguier m'explique que pour chasser, ils s'enduisent d'excréments et d'urine d'animaux pour ne pas sentir l'homme, ce qui ferait fuir leur proie.
ainsi parfumés ils peuvent s'approcher de gros animaux sans que ceux-ci ne se sauvent
bon je n'ai pu retenir mon souffle que peu de temps pour faire une petite photo de mes "hôtes", mais pas question de partager le casse croûte, je n'avais plus faim
, non merci sans façon leur disais-je la photo dans la boite nous retournons à la pirogue et prenons le chemin du retour, toujours à ,la recherche de stef
- souvenir impérissable d'un parfum que même la grande COCO n'a pas mis en flacon !
suite au prochain épisode, sur les tchutes de la LOBE
a+
JL