RENCONTRE AU MILEU DU BAMDAMA, OUAH, DES HYPPOS !!!!
Posté : 17 févr. 2009 22:12
Ce récit commence après une dure journée de boulot après laquelle j'avais décidé de me faire une petite promenade en pirogue sur le BANDAMA qui coulait juste à côté d'un de mes chantiers.
J'avais déjà discuté avec un jeune pêcheur quelques jours auparavant pour préparer cette sortie sur l'eau en cette saison sèche durant laquelle le fleuve est paisible et à une heure où la température devient agréable.
L'objectif de cette balade était d'aller à la rencontre des HYPPOS (sauvages bien sûr) et de les photographier.
Mon pêcheur connaissait bien le coin et m'avait assuré qu'on avait toutes les chances de les voir.
Donc, en fin de journée je vais au bord du BANDAMA et retrouve mon jeune pêcheur à son endroit favorit de pêche.
Il m'aperçoit et faisant glisser sa pirogue il me rejoint sur la berge.
Comme de coutûme, les palabres, les petits compliments mêlés de petites taquineries ou railleries sur ça ou ça, notamment la taille des ses petits poissons (la pêche n'avait pa été bonne ce jour là) brefs ces petites taquineries qui en quelques minutes , d'un inconnu vous font un ami.
Enfin nous parlons des HYPPOS, il m'assure qu'ils les a apperçu dans l'après-midi.
Décision est prise d'embarquer OUI c'est décidé j'y vais.
Mais le hic, eh oui il y a un hic ?
En Afrique (avec le R qui Roule sur la langue) il y a toujours un hic
OUAI, la pirogue est une pirogue de gamin, à peine plus 4m DE LONG, 50cm DE LARGE ET AUTANT DE CREUX;
bref pour un jeune pêcheur du coin ça suffit amplement, mais pour y loger mon mètre soixante quinze et mes quatre vingt kilos c'est un peu juste disons, ric et rac, voir téméraire et objectivement casse geule

Décidé je m'allonge au fond de la pirogue, les bras en appui sur les côtés de la pirogue et mon pêcheur assis à l'arrière pour pagayer.
avant le départ de la rive j'avais pris mon NIKON avec un ZOOM, sur ma poitrine prêt à shooter sans être obligé de faire beaucoup de mouvement.
Au milieu du fleuve, l'angoissssse commence à me prendre un peu à la gorge et à me nouer l'estomac, euh
l'eau affleure à guère plus de 4 à 5 cm de chaque côté de la pirogue et chaque petit geste fait tanguer la pirogue, tangage que le piroguier stabilise comme un PRO. Les crampes me prennent aux épaules, dans les bras, dans le dos bref je ne suis pas dans mon élément, me disais-je dans ma tête. Pourvu qu'un HYPPO ne surgisse pas juste devant la pirogue, ouvre sa grande gueule (tiens, c'est vrai, j'en connais pas si loin que ça qu'on aussi une grande gueule
°) et me croque d'un seul coup. ce serait trop con de perdre la vie comme ça pensai-je un instant
MAIS PENSONS A AUTRE CHOSE, à savourer l'instant présent, à la beauté de l'endroit et et ce calme sur l'eau, des insectes des papillons qui volent de partout du pollen partout partout au dessus du fleuve. Athmosphère quelque peu étrange
Savoures cet instant que tu ne revivras peut-être plus jamais me disais-je.
(en fait j'ai récidivé quelques jours plus tard au même endroit, puis quelques années plus tard sur la Lobé, au Cameroun, mais ce sera un autre récit),
Pendant que je contemplais ce fleuve magnifique et ses rives bordées d'arbres immenses, mon piroguier pagayait lentement en silence sans laisser quasiment de ride sur l'eau.
C'est alors qu'il me dit "PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) regardes, ils sont là bas devant nous.
QUUUOI DEVANT NOUS MAIS JE NE VOIS RIEN
,
si regardes bien "PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) là bas juste devant les rochers,
la maman HYPPO et son petit,
et oui à moins de 100m devant nous, marron comme les rochers, affleurait la tête de la femelle et celle de son petit en faisant lègèrement des rizées à la surface de l'eau.
ALERTE TIMONERIE, MACHINE ARRIERE TOUUUUUUTE !!!
cet ordre claque dans ma tête, mais mon piroguier ne l'entend pas.
il ralentit sa pirogue et me dit doucemant,
"PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) fait des photos, je ne peux pas m'approcher plus, avec le petit la mère est dangereuse, elle défend son petit et si on approche elle risque de nous attaquer
je soulève légèrement le NIKON de ma poitrine le plus calmement possible, je vise, fais les réglages et shoote.
Dans la boite me dis-je
Nous restons quelques minutes sur place à bonne distance à admirer cette maman HYPPO et son petit au mileu du fleuve et nous décidons de faire demi tour pour rentrer.
A peine nous avions fait demi tour que le piroguier me dit
"PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) regardes, le mâle passe sous la pirogue au fond de l'eau
souffle coupé, l'Angoisssssse (avec un grand A cette fois) à nouveau qui me prend à la gorge, mais le mâle file rejoindre sa femelle sans faire surface, OUF
nous rentrons alors vers notre point de départ alors que le soleil commençe à tomber derrière les arbres et, arrivé à la berge mon jeune piroguier m'aide à sortir de la pirogue car les crampes m'ont envahi le corps. Bon je sort et remercie, par un généreux "BACKCHICH", mon Capitaine au long court, puis nous montons dans mon 4X4 et allons direct au MAKI nous rafraichir d'une bonne bière et nous rassazier d'une bonne cuisse d'agouti en ragoût.
Voilà le récit d'une journée innnnoubliabllllle, une parmi tant d'autres, mais celle-ci particulièrement qui m'a permis de voir dans la nature, à l'état sauvage, des HYPPO;
voici (spéciale dédicace à HYPPO à qui j'avais promis de lui raconter l'histoire et lui montrer les photos) les 3 photos que j'ai pu shooter et que je vous propose d'admirer.
bon ça ne passe pas
alors je lance le post, et BASTIEN mettra les photos,
merci Bastien
a+
Jean-Louis
J'avais déjà discuté avec un jeune pêcheur quelques jours auparavant pour préparer cette sortie sur l'eau en cette saison sèche durant laquelle le fleuve est paisible et à une heure où la température devient agréable.
L'objectif de cette balade était d'aller à la rencontre des HYPPOS (sauvages bien sûr) et de les photographier.
Mon pêcheur connaissait bien le coin et m'avait assuré qu'on avait toutes les chances de les voir.
Donc, en fin de journée je vais au bord du BANDAMA et retrouve mon jeune pêcheur à son endroit favorit de pêche.
Il m'aperçoit et faisant glisser sa pirogue il me rejoint sur la berge.
Comme de coutûme, les palabres, les petits compliments mêlés de petites taquineries ou railleries sur ça ou ça, notamment la taille des ses petits poissons (la pêche n'avait pa été bonne ce jour là) brefs ces petites taquineries qui en quelques minutes , d'un inconnu vous font un ami.
Enfin nous parlons des HYPPOS, il m'assure qu'ils les a apperçu dans l'après-midi.
Décision est prise d'embarquer OUI c'est décidé j'y vais.
Mais le hic, eh oui il y a un hic ?
En Afrique (avec le R qui Roule sur la langue) il y a toujours un hic
OUAI, la pirogue est une pirogue de gamin, à peine plus 4m DE LONG, 50cm DE LARGE ET AUTANT DE CREUX;
bref pour un jeune pêcheur du coin ça suffit amplement, mais pour y loger mon mètre soixante quinze et mes quatre vingt kilos c'est un peu juste disons, ric et rac, voir téméraire et objectivement casse geule
Décidé je m'allonge au fond de la pirogue, les bras en appui sur les côtés de la pirogue et mon pêcheur assis à l'arrière pour pagayer.
avant le départ de la rive j'avais pris mon NIKON avec un ZOOM, sur ma poitrine prêt à shooter sans être obligé de faire beaucoup de mouvement.
Au milieu du fleuve, l'angoissssse commence à me prendre un peu à la gorge et à me nouer l'estomac, euh
MAIS PENSONS A AUTRE CHOSE, à savourer l'instant présent, à la beauté de l'endroit et et ce calme sur l'eau, des insectes des papillons qui volent de partout du pollen partout partout au dessus du fleuve. Athmosphère quelque peu étrange
Savoures cet instant que tu ne revivras peut-être plus jamais me disais-je.
(en fait j'ai récidivé quelques jours plus tard au même endroit, puis quelques années plus tard sur la Lobé, au Cameroun, mais ce sera un autre récit),
Pendant que je contemplais ce fleuve magnifique et ses rives bordées d'arbres immenses, mon piroguier pagayait lentement en silence sans laisser quasiment de ride sur l'eau.
C'est alors qu'il me dit "PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) regardes, ils sont là bas devant nous.
QUUUOI DEVANT NOUS MAIS JE NE VOIS RIEN
si regardes bien "PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) là bas juste devant les rochers,
la maman HYPPO et son petit,
et oui à moins de 100m devant nous, marron comme les rochers, affleurait la tête de la femelle et celle de son petit en faisant lègèrement des rizées à la surface de l'eau.
ALERTE TIMONERIE, MACHINE ARRIERE TOUUUUUUTE !!!
cet ordre claque dans ma tête, mais mon piroguier ne l'entend pas.
il ralentit sa pirogue et me dit doucemant,
"PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) fait des photos, je ne peux pas m'approcher plus, avec le petit la mère est dangereuse, elle défend son petit et si on approche elle risque de nous attaquer
je soulève légèrement le NIKON de ma poitrine le plus calmement possible, je vise, fais les réglages et shoote.
Dans la boite me dis-je
Nous restons quelques minutes sur place à bonne distance à admirer cette maman HYPPO et son petit au mileu du fleuve et nous décidons de faire demi tour pour rentrer.
A peine nous avions fait demi tour que le piroguier me dit
"PATRON" (avec le R qui Roule sur la langue) regardes, le mâle passe sous la pirogue au fond de l'eau
souffle coupé, l'Angoisssssse (avec un grand A cette fois) à nouveau qui me prend à la gorge, mais le mâle file rejoindre sa femelle sans faire surface, OUF
Voilà le récit d'une journée innnnoubliabllllle, une parmi tant d'autres, mais celle-ci particulièrement qui m'a permis de voir dans la nature, à l'état sauvage, des HYPPO;
voici (spéciale dédicace à HYPPO à qui j'avais promis de lui raconter l'histoire et lui montrer les photos) les 3 photos que j'ai pu shooter et que je vous propose d'admirer.
bon ça ne passe pas
alors je lance le post, et BASTIEN mettra les photos,
merci Bastien
a+
Jean-Louis