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Avec beaucoup de retard, mon prochain blog est en ligne !
Australie 2 – Le Sud-Ouest : de Uluru à Perth
Vous pouvez le consulter ici :
https://landroamer.blogspot.com/2007/11 ... perth.htmlhttps://landroamer.blogspot.com/2007/11/uluru-to-perth.html
=> Important, à la fin de ce blog, il y a un lien vers une 2e page !
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Australie 2 – Le Sud-Ouest : de Uluru à Perth
Le Parc National de Kata Tjuta qui englobe Uluru est une région à forte affluence touristique, le changement va être drastique dès que je rentre en « Western Australia » et alors que je débute la « Great Central Road » en direction de Laverton car cette région est quasiment déserte hormis quelques hameaux peuplés pas des aborigènes. Par chance, quelques jours avant mon entrée en Australie Occidentale, les restrictions « Covid-19 » sont levées, je peux rentrer sans contrôle sanitaire ; je me voyais déjà être refoulé car je n’avais que 2 vaccins et pas les 3 piqures réglementaires… Malgré son nom pompeux, cette route non-goudronnée de 1126 kilomètres (avec une tôle ondulée « raisonnable ») est très peu fréquenté, elle peut être fermée en saison des pluies, (les véhicules 4 roues motrices sont alors recommandés), et les paysages de savanes défilent d’une manière monotone. Quelques « road trains » font de gros nuages de poussière, mieux vaut ralentir et rouler bien en bordure de piste ; en saison sèche et poussiéreuse il est recommandé de carrément s’arrêter le long de la route. Toute cette région aride et (pour l’instant) sans ressource naturelle a été nommée « Réserve Aborigène », il faut d’ailleurs obtenir 2 permis de transits (heureusement « en ligne ») pour pouvoir traverser cette région et les quelques villages en bordure de route sont décrépis, avec des résidents oisifs ; plusieurs de ces villages, quelques kilomètre hors de la piste principale, sont carrément interdits aux visiteurs sans autorisations préalables (officiellement cela est une mesure sanitaire anti-Covid, mais cela est pratique pour masquer les conditions de vie de cette population défavorisée). Le nombre de carcasses de voiture abandonnées le long de la route est effarant, une forte proportion d’aborigènes conduisent sans permis de conduire et au milieu de nul-part c’est beaucoup trop onéreux de faire venir un camion plateau pour évacuer les épaves. Il est interdit de faire entrer en Australie Occidentale des fruits et des légumes, un grand panneau vous enjoint de les jeter dans une poubelle souterraine.
Kalgoorlie, fondée en 1893 par Paddy Hanan, alors qu’un de ses chevaux n’était pas bien, va lui permettre de découvrir une pépite d’or qui sera le début d’une grande ruée aurifère. Cette petite ville, mais grand centre minier, garde des allures de « Far-West » avec des rues bordées d’hôtels en bois, colonnades avec balcons et autres anciens bâtiments à un étage. Je voulais visiter le « super-pit », une mine géante à ciel ouvert, un immense trou dans la terre, mais mon certificat Covid est trop ancien : la visite en bus est refusée ! Je souhaitais visiter le célèbre bordel historique de cette ville, qui a plus de 100 ans, pas de chance les visites doivent être réservées plusieurs jours à l’avance !
De là, je roule plein Sud en direction d’Espérance puis vers Albany. La région côtière du Sud-Ouest est relativement bien arrosée et fertile avec un climat agréable dans une zone de moyenne altitude ; on sort de l’Australie originelle pour entrer dans l’Australie moderne, largement blanche, le contraste est saisissant. De nombreuses exploitations agricoles et/ou d’élevage grignotent incessamment les zones boisées primaires ; pas mieux qu’en Indonésie, qui elle est si critiquée ! Dans cette région agricole, mais aussi touristique grâce à son climat agréable, de pimpantes petites villes situées en bordure de mer agrémentent le voyage.
Fremantle de jour et de nuit est très charmante. Cette petite ville en bord de mer a su ne pas se laisser prendre par le « modernisme » et a su garder son architecture initiale du début du 20e siècle. La majorité des bâtiments ont 1 ou 2 niveaux, sont en briques ou en pierres de taille avec de nombreux espaces publics verts.
Perth (2.1 millions d’habitants en 2020) est l’opposé de Fremantle, la modernité et les gratte-ciels sont la norme et phagocytent quelques anciens bâtiments historiques ! Perth est devenu un important centre industriel et commercial pour toute la moitié occidentale du pays.
COMMENT VA LE BRUTT ?
Bien ! A part qu’un de mes pneus Michelin XZL 275/80 R20 (expédié à grand frais depuis les Pays-Bas vers la Mongolie !) se déchire sur un flanc après seulement 30000 km et je vais faire 1500 km sans roue de secours (alors que les véhicules australiens s’aventurant dans l’outback on systématiquement 2 roues de secours). Les 3 autres pneus ont un profil pour encore environ 5000 kms, ils arrivaient gentiment en fin de vie - Je suis déçu, je pensais que ces pneus allaient durer plus longtemps. Après de longues recherches, comme je constate que cette dimension est introuvable en Australie, je me dis que ce serait l’occasion idéale de changer mes jantes et de passer en 17 pouces. Comme aucun fabricant de jantes australien ne peut me les fabriquer, je contacte Bouzinac Industries, en France, qui me fait une offre de 5 jantes sur mesure : 1670€, MAIS avec 2590€ de fret aérien, sans compter les frais de douanes australiennes ! La seule option qui me reste est d’acheter 4 pneus en dimensions 37x12.5 R20 (126Q), avec un choix limité dans cette dimension, je me décide pour des Yokohama Geolander XAT. Comme je ne fais que peu de « tout-terrain » ce profil me satisfait : ils sont bien plus silencieux que les « pavés » des XZL. D’un diamètre sous-charge légèrement inférieur, ils sont nettement plus large : sur route goudronnées ma consommation augmente de 15-17 l/100 à 16-19 l/100, et dépasse les 20 l/100 quand dégonflés pour affronter les pistes avec de nombreuses reprises de vitesses après avoir ralenti pour franchir divers obstacles - Comme on le sait, la pression des pneus influence la consommation d’un véhicule…