J16
Après une soirée et une nuit pluvieuse, nous voulons à nouveau profiter des Hotpot islandais.
Direction celui de Pollurinn, situé en bord de la route, l’accès est facile.
Il est constitué de trois bassins bétonnés avec 40 à 80 cm d’eau.
La température dans les trois bassins est différentes allant d’environ 38°c à plus de 45°C. Il semblerait que l’ensemble date du milieu des années 80. Cette année des travaux de maçonnerie étaient en cours, sans doute pour agrandir l’ensemble.
Quelques algues vertes sur la peinture bleu des bains peuvent rebuter les moins téméraires, mais une fois dans l’eau on oublie vite se petit désagrément esthétique. Quel plaisir de passer une d’eau chaude à une eau très chaudes, puis de prendre un douche « fraiche » pour replonger dans de l’eau chaude à nouveau. Le tout avec une magnifique vue sur le fjord
La photo du lieu est issue du web et non de notre voyage. Les photos en ma possession sont avec mes enfants et je ne souhaite pas les exposer sur internet.
N’étant pas rassasier de ses baignades en pleine nature, nous nous dirigeons vers Reykjarfjörður pour faire quelques longueurs dans cette piscine « naturelle » de 16 mètres par 10.
La source chaude qui alimente le bassin est située à quelques mètres. Des pierres ont été déposées afin de créer de petits bassins, attention la température dépasse plus de 40°C.
L’endroit est magique, surtout que nous sommes seul pendant un bon moment et profitons de cet endroit hors du commun niché au fond d’un fjord.
Avant de se transformer en homme de l’Atlantide, nous rebroussons chemin afin de passer la nuit à Selárdalur, un autre endroit atypique de l’Islande.
Sur le bord de la route, nous voyons ce que l’on suppose un poteau électrique. Si des personnes peuvent me donner quelques précisions sur ce type d’installation, je suis preneur.
Autre curiosité en chemin, nous croisons un camion projetant un mélange d’eau et de sel sur cette gravel road. Nous supposons le sel à un effet désherbant sur cette route en terre et évite à toute végétation de pousser. Si quelqu’un à une autre explication….
Nous arrivons après une petite trentaine de kilomètres sur la gravel road 619 à Selárdalur. Il faut compter une très grosse heure de trajet, voir deux, pour arriver à la fin de cette route. Attention, bien qu’accessible à tout véhicule, cette piste n’est pas très agréable, elle est jonchée de nids de poule. Mais les paysages fabuleux compensent largement la rugosité du trajet.
Avant de bivouaquer, nous nous rapprochons des Islandais bichonnant leur Summer House afin de demander l’autorisation de se poser pour la nuit dans cet endroit idyllique. Ils sont agréablement surpris que nous leur demandions l’autorisation.
Nous avons de la chance dame nature nous offre une couché de soleil inoubliable.
Cet endroit est très cher aux Islandais. Jadis, l’agriculture était florissante et la proximité de la mer permettait une pèche aisée. Cet endroit était un lieu très prospère de l’Islande
Mais, le 20 septembre 1900, tout a chaviré. Quatre bateaux ont été perdus en mer. Dix-sept hommes ont péri, laissant onze veuves, vingt-quatre sans père. L’un d’eux, Samúel Jónsson, à l'âge de 72 ans a décidé de suivre ses rêves et devenir un artiste. Il a créé des sculptures et des bâtiments à partir de béton.