Depuis que j'ai acheté mon IVECO (un 40.10 de 1995, moteur 8140.27, 2.5 L, 170'000 km, intercooler) il y a un peu plus d'un moi de cela, le premier démarrage à froid est toujours très difficile. Je n'en avais pas fait de cas le jour de l'achat en pensant que le froid glacial de ce jour-là (-10°C) en était sûrement la cause. Oui très naïf de ma part je sais

Bref, depuis, chaque fois que je le démarre à froid, il met environ 10 sec à se lancer. Si j’éteins tout de suite et ré-allume, il redémarre au 1/4 de tour, c’est donc vraiment le tout premier démarrage à froid qui lui pose problème.
De plus, lorsque le moteur est froid, il fume bien bleu/gris, surtout au démarrage. Dès qu’il est en température, il ne fume pour ainsi dire plus mais les gaz d’échappement sentent toujours bien mauvais quand-même.
J’ai épluché un peu tout ce que je pouvais sur le forum qui puisse évoquer le problème, l’alimentation, fumées noir au démarrage, etc, mais étant novice en mécanique j’ai quand même du mal à faire la part des choses.
Un ami à moi (contributeur du forum) m’a aussi fait remarqué que le dispositif automatique d’avance injection à froid (KSB) n’était pas fonctionnel. Voir photo ci-dessous, il manque le câble qui relie le bulbe thermique au levier de commande.

Selon les symptômes décris ci-dessus, par où dois-je commencer mon investigation ?
Est-ce que le fait que le KSB ne soit pas fonctionnel pourrait être la cause ? Même si cela peut paraître évident que cela devrait l’être, je me pose quand même la question car l’ancien proprio avait acheté ce véhicule à un préparateur allemand (famille Keller) qui eux sont spécialisés dans ces vieux IVECO et je serais surpris qu’ils aient fait cela sans intentions. (si je parlais allemand, je l’appellerais volontiers pour lui demander mais ce n’est pas le cas

Sinon, serait-ce des injecteurs défectueux ?
Une pompe défectueuse ou mal réglée ?
Merci d’avance de votre aide. Je me dis juste qu’avant de casser ma tirelire dans un garage Iveco, j’espère pouvoir au moins essayer quelque chose par moi-même (et puis comme on dit, c’est en forgent qu’on devient forgeron !)